OL : les + et les – de la défaite face à la Juventus (2-1)

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Points positifs :

– Menés 1-0 au bout de 4 minutes, les coéquipiers de Maxime Gonalons ne se sont pas laissés abattre, bien au contraire. Ce but a paradoxalement semblé les libérer. Dès lors, l’OL a joué crânement sa chance, obtenant au passage une égalisation méritée. Une réaction à l’image du parcours de l’équipe, qui aura jeté toutes ses forces dans la bataille du premier au dernier match.

– En termes de qualité de jeu, le premier acte restera comme l’une des meilleures mi-temps rhodaniennes de l’année. L’histoire retiendra que la formation lyonnaise a par instant fait tourner en bourrique l’incontestable leader de Serie A, invaincu sur sa pelouse depuis un an.

– S’il est difficile de ressortir une individualité au terme de cette belle prestation collective, soulignons néanmoins l’importance des milieux de terrain Maxime Gonalons, Arnold Mvuemba et Steed Malbranque. Actifs à la récupération et faisant toujours un bon usage du ballon, le trio a pris le dessus l’entrejeu bianconero durant les 45 premières minutes.

– Les jeunes joueurs que sont Corentin Tolisso, Jordan Ferri ou Clinton Njié, qui disputaient leur première campagne continentale, auront accumulé plus d’expérience au cours d’un match comme celui-ci que durant dix journées de championnat de France.

Points négatifs :

– Quel dommage d’avoir encaissé un but si vite… En ratant son entame de match, Lyon ne s’est pas laissé le temps d’y croire. Au vu du reste de la partie, cela laisse un goût d’inachevé.

– On peut regretter les changements effectués par Rémi Garde en deuxième mi-temps, lorsque le score est passé à 2-1. Non seulement le technicien a-t-il sorti Lacazette, un joueur capable à tout moment de faire la différence sur un coup de génie, mais il a aussi remplacé Briand, l’autre attaquant. Lyon est donc resté dans le màªme système en 4-4-2 alors qu’il était plus que jamais temps de jouer son va-tout.

– Màªme si tous les joueurs ont fait leur travail, Jordan Ferri a peut-àªtre été un peu moins juste que les autres. Anthony Lopes n’a pas toujours été très rassurant non plus sur ses sorties.

Bilan : face à une équipe qui lui était supérieure, Lyon n’a pas à rougir de son élimination. Au contraire, son parcours inspire le respect, Lacazette et sa bande ayant joué le jeu tout au long de la compétition. Un exemple pour beaucoup de clubs tricolores…

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