Compétitions

OL : les + et les – du match nul face à l'OM (2-2)

Auteur de l’une de ses meilleures prestations de la saison, l’Olympique Lyonnais a malgré tout été tenu en échec son rival marseillais à Gerland (2-2).

Par
But ! Football Club
15 décembre 2013 23h04

Voici ce qu'il fallait retenir de ce match.

Les « plus » :

– Poison offensif constant, Alexandre Lacazette a inscrit son neuvième but en 17 journées. Son troisième but lors de ses trois dernières sorties. Le Gone est en très grande forme.

– Que ce soit Henri Bedimo – décisif sur le but de Gomis – ou Miguel Lopes, l'OL était très performant dans les couloirs, provoquant les pires tourments à leurs homologues Fanni et Mendy.

– Dans le jeu court, le jeu long comme dans l'implication et les duels, on a vu un vrai bon Yoann Gourcuff. L'ancien Bordelais a réalisé une solide prestation jusqu'à sa sortie.

– Si on a vu des Lyonnais révoltés, c'est peut-àªtre aussi grâce au plan de jeu de Rémi Garde. Pour la première fois de la saison, le coach rhodanien s'était appuyé sur son 4-4-2 étoile avec Grenier en relayeur et Gourcuff à la baguette. Associés, les deux hommes ont été performants.

– On critique souvent l'Olympique Lyonnais pour la froideur de son public à Gerland. Ce soir, les 36 000 personnes présentes ont prouvé qu'elles savaient aussi faire du bruit.

Les « moins » :

– Les Gones ont manqué une nouvelle occasion de revenir dans la course à l'Europe. L'OL est à six points des Girondins de Bordeaux (4^e) et à trois de leurs adversaires du soir.

– A 2-1, Bafétimbi Gomis a manqué une énorme occasion seul face au but ouvert (55^e). Alexandre Lacazette a également eu deux grosses occasions à 0-0 et 2-1. Tout comme Grenier et Benzia à 2-2. Un manque de réalisme qui coûte très cher au final.

– En se trouant un peu sur le but de Gignac, Rémy Vercoutre a remis dans le match des Marseillais qui paraissaient pourtant asphyxiés. Le portier lyonnais a poursuivi son festival sur un coup-franc de Thauvin, détourné par le mur (2-2, 79^e) où il n'est pas non plus exempt de tous reproches. Heureusement, qu'il sauve l'OL à la dernière minute”¦

– Ok, l'avant-match d'un stade de foot n'est pas destiné à àªtre une salle de concert. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas Keziah Jones, dommage qu'il n'y ait pas plus de respect et quelques minutes d'écoute pour un artiste en représentation”¦

Conclusion : Auteurs d'un match plein, jalonné de nombreuses occasions de prendre le large, l'OL a été piégé par le réalisme phocéen. L'OM peut quand màªme dire merci à Mandanda.

Alexandre CORBOZ, à Gerland.