Un retour au 4-3-3 qui ne paie pas
Pour cette réception de Guingamp, Bruno Genesio a décidé de renoncer à son 3-5-2 pour aligner un 4-3-3 qui, sans Nabil Fekir, ressemblait à celui qui avait permis à l’OL de réaliser sa fin de saison canon l’an passé. Seulement, cela ne s’est pas matérialisé offensivement en raison d’un manque de justesse criant. Alexandre Lacazette, mis à part sur son penalty manqué, n’a pas été en réussite. Les initiatives de Cornet et Ghezzal ont rarement été récompensées tandis que le duo Darder – Tolisso n’a pas eu l’apport offensif escompté. Résultat, Johnsson a pu se mettre en évidence.
Une défense toujours aussi inquiétante
Que ce soit à cinq défenseurs ou quatre, avec trois arrières centraux ou deux, la défense lyonnaise ne parvient pas du tout à rassurer au fil des matchs. Alors que l’OL tenait son match, Diakhaby a totalement craqué au retour des vestiaires et permis à Guingamp de revenir dans la partie. Par la suite, Marcus Coco a profité d’espaces béants dans l’arrière-garde de l’OL pour inscrire deux buts et crucifier les Gones…
La fracture avec le public se dessine
« Une réaction et vite ». La banderole des supporters lyonnais, avant la rencontre, donnait le ton. Mais la voir fleurir en fin de rencontre ne laissait aucun doute sur l’ambiance de défiance qui règne en ce moment à l’OL. Désabusés par le spectacle offert par leurs joueurs, les supporters lyonnais ont fini par conspuer leurs joueurs avant de quitter, pour une bonne partie des spectateurs, le Parc OL avant màªme que le match ne se termine. Maxime Gonalons ne s’est néanmoins pas défilé en allant s’expliquer avec certains supporters dès le coup de sifflet final.
Valbuena, rien ne va plus
Mathieu Valbuena, le milieu offensif de l’OL, vit une aventure compliquée avec les Gones et cela ne s’est pas arrangé aujourd’hui. Entré en jeu à vingt minutes de la fin, Valbuena a commencé par deux fautes grossières avant… de se blesser. Touché après un contact avec Marà§al, Valbuena semblait assez sérieusement blessé à l’épaule, au point de laisser couler quelques larmes au moment de sa sortie. Quand rien ne va…
Julien Pédebos