OL – LOSC (1-2) : les supporters mis en boîte après leur banderole sexiste

Certains supporters de l’OL se sont illustrés de bien triste manière samedi lors de la défaite de leur équipe face au LOSC (1-2, 22e journée de Ligue 1).

Comment voulez-vous, après cela, que les fans de football ne soient pas considérés comme des beaufs ? Samedi après-midi, à l’occasion de la venue du LOSC, certains supporters de l’OL ont brandi un message d’une misogynie assumée, invitant les femmes à rejoindre la cuisine.

Si cette démonstration d’esprit ne suffisait pas, quelques spectateurs ont lancé des projectiles en direction de Vincent Enyeama, le gardien nordiste, tout au long de la rencontre. Et ce, alors màªme que le FC Metz s’est vu retirer deux points pour un comportement similaire (jet de pétards) lors d’un match contre… l’OL.

C’en est trop pour Pierre Ménès. Sur son compte Twitter, le consultant de Canal+ a pointé du doigt la ‘grande prestation‘ de ces fans rhodaniens.

Entre la banderole mysogine et les jets de projectile sur Enyama une grande prestation des supporters lyonnais …

— Pierre Ménès (@PierreMenes) 28 janvier 2017

Daniel Riolo, son confrère de RMC, y a vu – ironiquement, bien sûr – un clin d'Å“il au propos de Bernard Lacombe. Le conseiller du président Aulas avait déclaré il y a quelques années que les femmes feraient mieux de s’occuper de leurs casseroles.

Les supp lyonnais ont adressé un petit clin d’oeil au grand penseur Bernard Lacombe…

— Daniel Riolo (@DanielRiolo) 28 janvier 2017

Mais la meilleure réponse est venue de Laurie Delhostal, journaliste sur Canal+ Sport. Une répartie tellement brillante qu’elle se passe de commentaires.

Mais sinon qui vous fait gagner des titres dernièrement ? pic.twitter.com/Yk37TyDqDK

— Laurie Delhostal (@ldelhostal) 28 janvier 2017

Sylvain Opair

Enfin, Jean-Michel Aulas a réagi en expliquant que l’OL allait prendre des sanctions. Cette banderole est « déplacée et heureusement relayée par un individu identifié », a expliqué le président des Gones sur son compte Twitter.