En Avant Guingamp
OL : PSG, Qatar, Desplat…Jean-Michel Aulas en remet une couche
En marge de la présentation, ce matin, de la recrue Tanguy Ndombele, le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, a tenu à évoquer les dossiers chauds.
Et avec lui, à§a ne manque pas…
Des semaines que à§a dure. Qu’il monte au front afin de remettre en cause, économiquement s’entend, la surpuissance financière du Paris Saint-Germain. Jean-Michel Aulas, le big Boss de l’OL, est ainsi : il parle, beaucoup. Se justifie, beaucoup. Quitte à prendre plusieurs fois le micro afin de se faire comprendre. Ce matin, lors de la présentation de Tanguy Ndombele, JMA n’a pas tweeté, mais, après sa lettre d’explication envoyée à tous les présidents de clubs, il s’est empressé de revenir sur la situation du PSG. Clair, net et précis.
‘J’ai toujours dit beaucoup de bien de Nasser Al-Khelaà¯fi, en tant qu’homme. Il est courtois, prend à cÅ“ur ce qu’il fait, mais il utilise des moyens qui sont les siens et qui sont disproportionnés par rapport au football franà§ais. Je voulais attirer l’attention sur les risques encourus et les solutions à trouver. Puisqu’on parle des droits TV, avec une société cousine filiale du groupe (BeIN), si vous voulez qu’on applaudisse des deux mains, augmentez donc de 200 ou 300 millions et tout le monde en profitera. Les grandes compagnies du Qatar investissent dans les grands clubs européens mais pas dans les clubs franà§ais. On peut concilier l’ambition extràªmement importante du PSG et faire en sorte que la maison mère fasse un geste pour la France. Dans ce genre d’investissements, il s’agit de communication géopolitique. La France c’est aussi Lyon, Nice, Marseille, Monaco, disons un peu moins. C’était avant tout constructif.’
Et comme JMA était en forme, et qu’il avait envie de se lâcher, il s’est aussi attardé sur le cas Bertrand Desplat, le président de Guingamp qui n’apprécie pas ses prises de position face au PSG. ‘Ca fait trente ans que je participe à la vie du foot franà§ais, je suis élu dans toutes les instances franà§aise et européenne et je suis un entrepreneur qui a réussi. Je n’ai pas aimé son article dans l’Equipe et cette idée que je n’ai plus rien à faire dans le monde des affaires. Il a franchi une ligne malheureuse pour lui, il faut avoir soi-màªme démontré des choses et ce n’est pas le cas. Mais je le recevrai normalement. J’espère pouvoir lui donner quelques conseils pour qu’il soit moins arrogant dans le futur.’
L.T.