Le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, ne digère pas l’arràªt du football en France. Et surtout pas celui de la Ligue 1, alors que la Bundesliga, le Calcio, la Liga ou màªme la Premier League pourraient reprendre dans les prochains jours. L’occasion, donc, d’en (re)mettre une nouvelle couche dans les colonnes du quotidien l’Equipe. Aulas, qu’on se le dise, espère toujours un changement de position des politiques franà§ais et veut croire à une fin de saison en L1.
La reprise
‘On est dans un mauvais chemin, ce n’est peut-àªtre pas trop tard pour essayer d’imaginer, au regard de ce qui se passe partout en Europe, quelque chose qui soit cohérent sur le plan politique : on avait jusqu’à fin août et peut-àªtre màªme début septembre pour terminer(…)Les décisions qui ont été prises peuvent pousser le foot franà§ais dans une situation catastrophique. C’est un cri d’alarme.’
Argent perdu
‘Je ne peux pas le communiquer parce que nous sommes cotés en Bourse. Mais bon, l’OL faisait depuis trois ans, chaque année, entre 60 et 75 millions d’ebitda(earnings before interest, taxes, depreciation and amortization, soit, en franà§ais, bénéfice avant intéràªts, impôts et amortissements), donc de capacité d’autofinancement. C’est au moins à§a qui va disparaà®tre.’
Changer de stratégie
‘Jusqu’à quand on peut changer d’avis ? Jusqu’à ce que je reà§oive le procès-verbal du conseil d’administration qui a décidé d’arràªter. Je n’arrive pas à l’avoir depuis le 30 avril, et c’est étrange. C’est étrange qu’on ne puisse pas avoir accès aux documents qui ont motivé un arràªt du Championnat, qui peut coûter des centaines de millions d’euros au foot franà§ais.’