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Ligue 1

OL : sa « nullité », son clash avec Lacazette… Les mots très forts de Mapou

En difficulté après son arrivée à l’OL au mercato 2015, Mapou Yanga-Mbiwa affiche une lucidité impressionnante sur ses performances de l’époque.

À mi-saison, Mapou Yanga-Mbiwa figurait dans notre équipe-type des plus gros bides de Ligue 1. Cinq mois plus tard, le défenseur de l’OL pourrait presque prétendre à celle des meilleurs joueurs. Une véritable résurrection pour celui qui avoue, dans un entretien accordé à 20 Minutes, avoir traversé des périodes de doute, au point d’attendre parfois avec impatience la fin des matches.

Je n'étais pas souvent à mon meilleur niveau à l'entraà®nement. Mais c'est surtout une fois le match arrivé que c'était incompréhensible. Limite, ce n'était pas moi. Je n'arrivais màªme pas à faire des passes faciles à trois mètres, à prendre les informations et à anticiper les courses. J'attendais que les matchs se finissent. A la mi-temps, je me disais : ‘Ah ouais, il reste encore 45 minutes”¦’ C'est comme si je n'avais plus d'énergie.’

‘C'était bien fait pour moi. Je n'avais qu'à pas àªtre nul’

Très sévère avec lui-màªme, l’international tricolore ne reproche màªme pas à ses coéquipiers de ne pas àªtre venus le soutenir après sa prestation cauchemardesque à Nice (3-0) fin novembre, ponctuée d’un but contre son camp.

Dans ma tàªte, je me répétais des fois qu'il fallait au moins essayer de ne pas marquer contre mon camp. Il ne manquait plus que à§a”¦ Je me suis dit que j'étais un chat noir, que j'avais tout contre moi. Je ne pouvais plus rien faire, il fallait juste attendre que la situation s'inverse. Si personne n'est venu me soutenir, c'était bien fait pour moi. Je n'avais qu'à pas àªtre nul (sourire).’

‘Lacazette ? Nous n'en sommes pas venus aux mains’

Yanga-Mbiwa détaille également un petit accrochage qui l’avait opposé à son coéquipier Alexandre Lacazette, lequel ne se gàªnait pas pour lui faire remarquer la médiocrité de ses prestations.

Par rapport à ce que je fournissais, j'étais critiqué et critiquable. Les gens faisaient des blagues sur moi, y compris certains de mes amis. Avec Alex, c'était des sous-entendus. Je vivais une situation difficile. J'étais assez fermé et tendu et je ne voulais rien laisser passer à mon égard. Donc je l'ai attrapé et on a parlé gentiment. Nous n'en sommes pas venus aux mains. On s'est compris.’

Un vrai happy end, sur le terrain comme dans le vestiaire.

Sylvain Opair

L’intégralité de l’entretien en cliquant sur ce lien.

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