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Ligue 1

OL : saison, médias, chanson”¦ Les confidences bouleversantes de Mapou Yanga-Mbiwa

Dans un long et passionnant entretien à L’Equipe ce samedi, Mapou Yanga-Mbiwa a fait le bilan de sa saison à l’OL.

Dans un long et passionnant entretien à L'Equipe ce samedi, Mapou Yanga-Mbiwa a fait le bilan de sa saison à l'OL. Entre ses difficultés du début, qu'il analyse avec lucidité et sa fin de saison en apothéose, l'ancien Romain régale. Morceaux choisis.

Son début de saison chaotique, les critiques de la presse

« Franchement, je n'en veux à personne. Je suis assez dur et strict avec moi-màªme pour savoir que tout ce qui m'arrivait, je le méritais. C'était de ma faute, je devais changer cette situation, me remettre en question pour repartir de zéro. Donc je n'en voulais et je n'en veux toujours à personne. Que ce soit au public qui me sifflait ou aux médias. On a fini par s'acharner sur moi mais j'accepte les critiques. »

Son coup de gueule en conférence de presse en début de saison

« Je ne sais pas comment à§a se passe dans votre boulot mais, selon moi, il est préférable pour tout le monde de ne pas travailler dans un foutoir où il y a des problèmes mais que tout le monde se regarde et laisse les choses couver. Au début, j'ai pris sur moi. Mais je me suis dit qu'il fallait dire les choses. Et quand je l'ai fait, je me suis retrouvé en paix avec moi-màªme. J'ai dit ce que j'avais à dire, màªme si ce n'était sûrement pas bien de le faire devant la presse. »

Sa chanson

« Je menace mes filles pour qu'elles ne le chantent plus trop. On l'a entendu au stade, dans la rue, c'est bon. Mais c'est inconscient. Màªme moi, je me suis surpris à le chanter lors du footing ce matin. Quand je m'en suis rendu compte, je me suis pris pour un fou et j'ai arràªté direct ! (”¦) Aujourd'hui, on me fait la danse et on reprend la chanson quand je vais faire les courses par exemple. Le week-end dernier, après le match, on est sorti avec les collègues. Résultat ? Toute la boà®te a repris la chanson. Dans le vestiaire, à§a peut arriver à n'importe quel moment. Il suffit qu'un joueur la chante et dix la reprennent ! »

Arnaud Carond

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