OL : Valbuena tacle l’OM et met les choses au clair

Dans une interview publiée aujourd’hui dans le journal L’Equipe, Mathieu Valbuena est revenu sur la décision de son ancien club, l’OM, de remettre son numéro en circulation (le 28) après sa signature à Lyon. Visiblement, l’international franà§ais ne semble pas vraiment comprendre cette initiative. « Cela signifie que quand on a joué à l'OM, on ne peut plus jouer dans un autre club en France, ensuite ? S'ils avaient retiré le maillot, c'est que j'avais dû marquer l'histoire du club. Le remettre en circulation un an après, parce que j'ai signé à Lyon, c'est quand màªme assez fantasque. Il y a des gens qui comprennent, heureusement, ma décision. Mais les autres, qui me font passer d'une idole à un traà®tre parce que j'ai signé à Lyon, je ne peux rien faire pour eux », explique-t-il.

Questionné sur ces sentiments pour l’OM, Valbuena n’a pas caché son affection pour le club provenà§al. « Je pense toujours autant de bien de l'OM ! Simplement, j'ai signé à Lyon, je serai à 200 % pour le club. Je ne renierai jamais Marseille et je l'ai dit aux supporters lyonnais. Ils l'ont compris, parce que cela signifie que je ne renierai pas Lyon non plus, plus tard. J'ai des défauts mais j'ai des valeurs aussi : je n'oublierai jamais d'où je viens », affirme-t-il.

« J'ai eu un comportement exemplaire »

S’il dit comprendre la déception des supporters marseillais de le voir revenir dans un autre club franà§ais, l’ancien joueur du Dynamo Moscou espère que cela ne prendra pas de proportions démesurées. « Je comprends l'amour déà§u. À condition que l'on s'arràªte là . Je suis resté huit ans à l'OM, où il est très difficile de réussir, on le voit encore aujourd'hui. Les supporters marseillais n'ont rien à me reprocher et beaucoup, d'ailleurs, ne me reprochent rien. Pendant huit ans, j'ai mouillé le maillot, j'ai eu un comportement exemplaire et j'ai beaucoup apporté au club, de màªme qu'il m'a beaucoup apporté. Si certains, après tout cela, veulent retenir pour seule chose de moi que je suis un traà®tre, c'est leur problème. Et c'est de la bàªtise humaine. Parce qu'on ne peut pas voir les choses comme à§a. Il ne faut pas oublier ce que j'ai fait et que je ne suis pas parti libre, pour zéro. Je peux comprendre la déception, pas que l'on dépasse les bornes », conclut-il. .