OL – Vercoutre : « Les jeunes sont dans le ton »

Rémy Vercoutre revient sur la dynamique actuelle des Gones et notamment les jeunes du cru, toujours plus performants.

But ! : Rémy, quel est le vrai visage de l'OL : celui de Toulouse (défaite 3-0 ) ou celui de Marseille (victoire 1-4) ?

Rémy Vercoutre : Peut-àªtre qu'il est à mi-chemin entre les deux ! On a eu tout contre nous à Toulouse et tout pour nous à Marseille. Notre vrai visage doit se situer entre ces deux matchs-là . Emprunté certaines fois mais capables de belles envolées comme ce fut le cas à Marseille.

Etes-vous d'accord avec les nombreux observateurs qui disent que l'OL a vraiment progressé dans le jeu cette année ?

Si vous posez la question, c'est qu'il y a déjà une réelle avancée. Et c'est vrai ! On sent qu'on a plus de maà®trise. Nous arrivons à mieux gérer les attaques placées. On a très souvent le ballon avec des défenses renforcées, des équipes qui nous attendent très bas. A l'entraà®nement, le groupe est très réceptif et travailleur. C'est intéressant de voir que nous avons beaucoup de réponses à donner.

L'OL en tàªte, se met-on déjà à ràªver de titre ?

C'est une question difficile ”¦ Ràªver de titre ? Oui, on en ràªve tous ! Saint-Etienne peut le faire, Bordeaux peut le faire, Paris peut le faire, Marseille peut le faire ”¦ On se tient tous en deux ou trois points et tout le monde ràªve de ce titre. A l'OL, on est d'abord concentré sur notre qualité de jeu et la manière dont on essaye de se comporter dans les matchs. Ce n'est pas toujours évident de pouvoir faire ce qu'on veut. Si on y parvient, on ne sera pas loin du titre. Maintenant on ne se met pas martel en tàªte ! L'objectif, c'est d'àªtre européen et notamment en Ligue des Champions. Si d'aventure on peut aller chercher quelque chose on s'en privera pas, mais des équipes sont bien mieux armées que nous pour prétendre au titre et le dire tout haut.

‘Si les jeunes sont avec nous, qu'ils ont des contrats professionnels, c'est qu'ils ont de la qualité ! On n'est pas à l'OL par hasard.’

Quel est l'apport du centre de formation dans la dynamique actuelle ?

Très importante ! Que ce soit un mec comme Steed (Malbranque) ou des plus jeunes, à chaque fois qu'ils rentrent en cours de match, ils sont bons. On n'a pas l'impression de commencer les matchs avec des jeunes joueurs en manque d'expérience. Ils donnent tous satisfaction au coach. L'image, c'est notre résultat à Prague. Ce n'était pas une rencontre si facile que à§a et on est revenu avec un large sourire. Les jeunes sont dans le ton.

Est-ce qu'ils vous surprennent ?

Personnellement, non. Je les connais depuis deux ou trois ans. Ils sont venus petit à petit avec le groupe pro. On les a vus s'émanciper lors des rencontres amicales, rentrer dans les matchs qui comptent en championnat et en coupe d'Europe. Nous, les plus anciens, on n'est pas du tout étonné par les qualités de ceux qui jouent avec nous. Ce sont des gamins qui sont tous en équipe de France de jeunes. Ils ont des références. S'ils sont avec nous, qu'ils ont des contrats professionnels, c'est qu'ils ont de la qualité ! On n'est pas à l'OL par hasard.

Quel est le rôle des cadres avec eux ?

Sincèrement, on ne leur parle pas trop ! Aujourd'hui, on est en minorité et il faut plutôt se demander si eux veulent bien nous parler (Rires) Blague à part, il n'y a pas trop à leur parler. Le staff fait le travail en amont. Avec Rémi Garde et Bruno Génésio, on a la chance d'avoir des entraà®neurs qui les connaissent par cÅ“ur pour les avoir encadrés. Et puis, comme ils sont déjà dans le groupe depuis longtemps, ils sont imprégnés du vestiaire, de l'état d'esprit et de ce qu'il faut faire pour réussir une saison. Nous n'avons pas trop à intervenir par rapport à cela.

Propos recueillis par Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe.