OL – Zenith (0-2) : les 4 mondes d'écart avec les Russes

Il faut dire qu'il y avait plusieurs grosses différences entre l'OL et la formation russe.

Dans l'efficacité, les deux clubs n'évoluaient pas dans la màªme cours

Les Russes ont une équipe bien rodée, rapide, précise en contre et qui finissait régulièrement à mettre en danger Anthony Lopes (8 tentatives, 5 frappes cadrées). En face, les Gones ont joué à la baballe, redoublé les passes”¦ Et, plus grave, se sont montrés imprécis dans le dernier geste (23 tirs, 6 cadrés) à l'image de Corentin Tolisso (30e) et Mapou Yanga-Mbiwa (32e), coupables de deux ratés rédhibitoires sur des ballons en or d'égalisation. Quand, en plus, Henri Bedimo trouve l'arràªte (36e) ou Sergi Darder rase le montant (45e)…

Le béton Villas-Boas contre le bazar lyonnais

Dominé, le Zenith a offert une grosse résistance défensive, faisant màªme oublier que l'un des tauliers de la défense Ezequiel Garay n'était pas là . Non seulement l'expérimenté défenseur belge Nicolas Lombaerts a fait le métier pour se substituer à l'international argentin mais, à côté de à§a, les Domenico Criscito, Luis Neto ou Aleksandr Anyukov ont fait preuve d'une belle solidarité, bien couvert par le duo Javi Garcia – Witsel. Une assise qui “pue” l'expérience. Beaucoup plus solide que l'arrière garde rhodanienne, incapable de couvrir correctement les montées des deux latéraux sur les deux buts…

Un Lyon plus agressif qu'intelligent

Dès les premières minutes, les Lyonnais ont voulu montrer qu'ils avaient du répondant. A plusieurs reprises, les Gones ont multiplié les charges, à l'image de Maxime Gonalons, Samuel Umtiti et du nerveux Mapou Yanga-Mbiwa. A vouloir muscler les débats dès les premières minutes (sans doute pour s'éviter les déboires du match aller), les protégés d'Hubert Fournier sont tombés dans le piège. C'est d'ailleurs assez logiquement que l'OL a fini à dix suite à l'exclusion de son capitaine pour deux avertissements. On les disait rugueux dans le jeu mais les joueurs du Zenith – qui ont aussi fini à dix (exclusion d'Anyukov en fin de partie) sont passés pour des esthètes face à ce Lyon à l'agressivité excessive.

L'absence d'un Top player comme Hulk

L'OL a de très bons joueurs pour la Ligue 1. Cela ne se discute pas. En revanche, pour la Ligue des Champions, il manque d'un élément de classe mondial pour faire la décision. Le Zenith a, de son côté, un géant : Hulk. Màªme gàªné par un souci à la cuisse, le Brésilien a dynamité la défense de l'OL sur son flanc gauche pour délivrer deux caviars à Artem Dzyuba (30e, 57e).

A.C, à Gerland