PSG – OL (2-0) : pourquoi ça peut être une défaite encourageante

Si l'OL a perdu sur la pelouse du Parc des Princes face au PSG (0-2), Bruno Genesio peut se satisfaire du visage de son équipe.

Parce que Tanguy Ndombélé s'est révélé

Avec la blessure à Limassol de Jordan Ferri avait poussé Bruno Genesio à lancer Tanguy Ndombélé dès le coup d'envoi. L'ancien Amiénois est à créditer d'une première titularisation très prometteuse où il aurait pu (ou du) bénéficier d'un penalty. Que ce soit à la récupération, dans la percussion ou son jeu vers l'avant, le milieu formé à Guingamp a été réellement impressionnant et sa frappe de 35 mètres sur la transversale fut la meilleure occasion lyonnaise du match (68^e). Sa sortie a fait du mal à l'organisation lyonnaise.

Parce que Kenny Tete a mangé Neymar

Bruno Genesio a préféré Kenny Tete à l'offensif Rafael. Bien lui en a pris vu la prestation XXL de l'ancien défenseur de l'Ajax Amsterdam face à Neymar. Il a fallu attendre un contre parisien à la 45^e minute pour que le Brésilien sollicite Anthony Lopes. Avant cela, il s'était totalement fait manger. Petit bémol à sa prestation : l'ouverture du score où le Néerlandais se fait déposer par Lo Celso.

Parce que Nabil Fekir a des cannes

Le positionnement en électron libre de Nabil Fekir a posé de gros soucis aux milieux et à la défense du PSG. L'international tricolore a mené un pressing intéressant et poussé à bout certaines actions. On pense notamment à cette action de la 50^e minute où il faut un Alphonse Areola concentré pour sortir le ballon à son premier poteau. Le joueur le plus intéressant d'un secteur offensif lyonnais qui a beaucoup couru dans le vide.

Parce qu'Anthony Lopes a été monstrueux

Pour s'en sortir au Parc des Princes, l'OL avait besoin d'une défense solide”¦ Et d'un gardien inspiré. Anthony Lopes l'a été en s'interposant deux fois devant Neymar sur une frappe sèche plein axe (44^e) et un coup-franc bien placé (57^e). S'il a été trompé par ses tauliers dans l'axe (Marcelo – Morel), le Portugais a bien lu les trajectoires des centres et a sorti un énorme penalty de Cavani (80^e).

Arnaud Carond