Balayé par l'AS Monaco (4-0), l'Olympique de Marseille a connu un après-midi cauchemar symbolisé par de nombreuses difficultés. Décryptage.
Des largesses défensives coupables
Rudi Garcia avait prévenu, il fallait àªtre solide derrière pour éviter la fessée. Ses joueurs ne l'ont pas vraiment écouté. D'abord en provoquant un coup-franc largement évitable, transformé par Gabriel Boschilia puis en faisant preuve de largesse et de naiveté sur les deux buts de Valère Germain où l'attaquant princier se retrouve quasiment démarqué avec Rod Fanni en retard.
Alessandrini, le pari raté d'une attaque en friche
Surprise de Rudi Garcia au coup d'envoi, Romain Alessandrini n'aura pas passé longtemps sur la pelouse. Invisible durant la première demi-heure, l'ailier marseillais a rapidement été remplacé dès la 37e minute par Clinton Njie (inefficace également) alors que l'attaque, organisée autour d'un Bafétimbi Gomis brouillon, peinait à s'approcher du but de Danijel Subasic. Quant à Florian Thauvin, il a encore joué pour lui”¦
Aucun esprit de révolte
Si les supporters marseillais ont mis une chaude ambiance à Louis II, ils n'ont pas franchement été suivis sur le terrain où les Phocéens n'ont quasiment jamais mis en danger Danijel Subasic à l'exception d'une tentative de Cabella, ne faisant preuve d'aucune réaction après avoir pris le bouillon en première période. En face, Léonardo Jardim a passé une bonne soirée, se permettant màªme un petit roulement pour relancer ses blessés longue durée (Dirar, Moutinho). Assez humiliant.
Lassana Diarra, retour express à l'infirmerie
De retour de blessure, Lassana Diarra va retourner à l'infirmerie. Auteur d'une prestation quelconque (47 ballons joués, 14 ballons gagnés, 12 ballons perdus, 80% de passes réussies), l'international tricolore a cédé sa place à Zanbo-Anguissa. Visiblement à cause d'un souci aux adducteurs. Le reverra-t-on avant la fin de l'année ?
Arnaud Carond