En crise en ce début d’année, l'Olympique de Marseille s'est incliné à Geoffroy-Guichard face à l'AS Saint-Etienne (1-2) après avoir pourtant mené au score. Les résultats ne suivent pas mais, sur la forme, il y a eu du mieux. Analyse.
Kevin Strootman, un but qui peut lui faire du bien
Critiqué (à juste titre) depuis son arrivée en provenance de l'AS Roma, le Néerlandais était enfin dans le tempo de son équipe. A Geoffroy-Guichard, “Stroot” a enfin été décisif, inscrivant une tàªte smatchée pleine de conviction sur un centre de Florian Thauvin (17e). Un but finalement anecdotique mais qui pourrait lui faire du bien individuellement.
Luiz Gustavo au brassard, un choix pas si inintéressant
Luiz Gustavo en capitaine, c'était un choix fort de Rudi Garcia. Choix malgré tout intéressant puisque le Brésilien a mené une véritable équipe de guerriers à Saint-Etienne. On a senti des joueurs concernés, pràªts à répondre à l'engagement stéphanois. Ce qu'on n'avait pas spécialement vu face à Andrézieux en Coupe de France dans ce màªme stade sur le premier match de l'année. Pendant 80 minutes, l'OM a été au dessus de son adversaire malheureusement un match dure dix minutes de plus…
L'OM a eu pas mal de situations de gagner…
Avant de se faire crucifier par Wahbi Khazri dans les derniers instants, l'OM a eu plusieurs situations de prendre les devants mais Lucas Ocampos, la pointe marseillaise du soir, a manqué d'adresse pour battre un impeccable Stéphane Ruffier. Quant à Florian Thauvin, passeur décisif pour Kévin Strootman, on l'a vu imprécis dans le dernier geste. La venue d'un attaquant est réellement urgente pour redresser une équipe à la dérive…
”¦ Mais souffre d'un grave souci de confiance
En faisant intervenir un préparateur mental (Denis Troch) et en sortant Dimitri Payet pour faire un électrochoc et fluidifier le jeu de son équipe, Rudi Garcia a tout tenté pour ramener un résultat du Chaudron. Le pari a failli payer mais l'OM a malheureusement reculé, ne profitant pas de ses balles de break ni de ses situations pour reprendre l'avantage. Le souci psychologique de cette équipe n'est pas réglé. Quant au coach olympien, il pourra toujours àªtre critiqué pour ses changements trop tardifs alors que son équipe était sur le reculoir lors des dix dernières minutes”¦
Alexandre CORBOZ, à Geoffroy-Guichard