Depuis que le tribunal fédéral suisse a confirmé la sanction prononcée à l’encontre du FC Nantes dans l’affaire Bangoura (interdiction de recrutement jusqu’en 2015 et amende de 4,5 millions d’euros), les dirigeants du club n'ont eu de cesse de répéter qu'ils ne laisseraient partir personne cet été.
Ce discours a légèrement évolué dans la bouche du président des Canaris Waldemar Kita. Interrogé par Radio Côte d'amour hier soir après le match nul de son équipe face à l'OM (1-1), le dirigeant a laissé entendre que l'amende et l'éclosion de certains jeunes pourraient le conduire à céder certains éléments de l'effectif. On pense bien sûr au latéral droit Issa Cissokho et au stoppeur Papy Djilobodji, qui figurent parmi les joueurs les plus cotés de l'effectif.
"Sur le principe, on veut garder tout le monde. Ceci dit, on ne veut pas aggraver la situation financière au regard de l'amende qu'on a reçue, sinon je vais encore devoir mettre de ma poche, a expliqué Kita. On va faire une réunion d'ici une dizaine de jours avec le staff. On va peser le pour et le contre joueur par joueur afin de voir ce qu'il est important de faire pour le futur. (...) Je pense que c'est une chance malgré notre malchance, car cela va permettre d'intégrer quelques jeunes. Trois ou quatre peuvent rentrer dans le groupe pour travailler et préparer l'avenir."
Sous contrat jusqu'en juin 2016, Cissokho coûterait au moins 3 millions d'euros. Djilobodji, également libre dans deux ans, est pour sa part évalué à 7 ou 8 millions d'euros. L'OM s'intéresserait aux deux hommes.
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L'amende de 4,5 millions d'euros reçue par le FC Nantes dans l'affaire Bangoura pourrait le contraindre à vendre ses joueurs les plus cotés.
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