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Ligue 1

Les 3 raisons pour lesquelles l’OM a dit adieu à l’Europe au Moustoir (1-1)

Il s’agissait, pour beaucoup d’observateurs, de la dernière chance de l’OM de se rapprocher des places européennes.

Les hommes de Michel n’ont décroché qu’un point ce samedi à Lorient (1-1). Et affiché trop de faiblesses pour espérer mieux.

L’OM ne gagne plus

Longtemps, l’OM a rattrapé ses déboires au Stade-Vélodrome en obtenant quelques résultats probants loin de ses bases. Ce n’est màªme plus le cas. Toujours incapable de s’imposer à domicile, la formation olympienne reste désormais sur trois matches nuls d’affilée à l’extérieur (à Nice, Ajaccio et donc Lorient). Pire, son dernier succès en Ligue 1 remonte au 2 février sur la pelouse de Montpellier (0-1). Depuis, Michy Batshuayi et sa bande ont enchaà®né cinq matches nuls et une défaite en six journées. Un parcours de relégable qui ne laisse quasiment aucune chance aux Phocéens de revenir sur le haut du classement. Le podium est à six points avant les autres rencontres du weekend.

La défense prend l’eau

Sur son compte Twitter, durant la partie, Pierre Ménès s’est demandé si Steve Mandanda n’en avait pas marre de sauver les meubles. Une fois de plus, le portier phocéen a multiplié les exploits, en première période notamment, pour compenser les errances de sa défense. Karim Rekik couvre Majeed Waris sur l’ouverture du score et ne cherche màªme pas à revenir sur l’international ghanéen. Nicolas Nkoudou a quant à lui failli coûter un but à la 83e après un contrôle raté devant sa surface. Comment expliquer par ailleurs que Waris et ses 172 centimètres prennent systématiquement le dessus dans le domaine aérien ? Avec une arrière-garde aussi friable, l’OM ne peut rien espérer en fin de saison.

Le mercato n’a servi à rien

C’est armé de toute la bonne volonté du monde que Florian Thauvin a effectué son retour sur la Canebière au mois de janvier. Hélas, sur le terrain, ces bonnes intentions ne suffisent pas. Positionné sur l’aile droite, le joueur de 23 ans a eu tendance à revenir dans l’axe et à empiéter sur les plates-bandes de Rémy Cabella. Son influence sur le jeu reste négligeable et son entraà®neur Michel a fini par le remplacer par Bouna Sarr, un véritable ailier, à la 70e minute. Steven Fletcher, quant à lui, est resté sur le banc, comme si son coach s’était déjà fait à l’idée que sa combativité ne suffirait pas à masquer ses limites techniques ou le flou qui entoure son positionnement (derrière Michy ou à sa hauteur ?)

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