L’instant OM : 2 semaines de mercato, 0 vente, 0 achat… c’est l’heure de se réveiller, Andoni !
Supporter de l’OM devant l’éternel (qui, pour lui, s’appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi soir sur l’actualité chaude de son club de cÅ“ur.
“Pour des raisons multiples et variées, j’ai toujours eu une grande confiance en Andoni Zubizarreta. Parce qu’il est d’un calme olympien, je me disais qu’il était fait pour l’OM. Parce qu’il a travaillé à Bilbao et au Barà§a, je l’imaginais savoir se dépatouiller aussi bien avec des jeunes du cru qu’avec des stars. Parce qu’il a été un pilier de la Dream Team de Johan Cruyff, j’avais envie de croire qu’il m’enchanterait autant comme dirigeant que comme dernier rempart des ‘Blaugranas’.
Mais voilà , cela fera trois ans le 27 octobre qu’il est chez nous et l’objectivité me pousse à me poser de sérieuses questions à son sujet. La première année, on ne pouvait pas le juger parce qu’il arrivait, qu’il devait mettre son réseau en place et faire venir ses associés.
La deuxième, Rudi Garcia lui a mis des bâtons dans les roues en réclamant ‘ses’ joueurs et en refusant ceux proposés par le Basque. On a d’ailleurs bien compris que si à§a n’avait tenu qu’à lui, Payet, Mitroglou ou Strootman ne seraient pas venus et Zambo serait resté un an de plus.
Du coup, la troisième, on est d’accord, c’était lui le véritable patron du recrutement. Surtout qu’André Villas-Boas lui fait aveuglément confiance et que Jacques-Henri Eyraud a plein de raisons de se faire tout petit. En plus, la donne est claire depuis le début : il n’y a pas d’argent dans les caisses. Il faut donc vendre d’abord deux ou trois joueurs bankables et en recruter six ou sept avec les fonds récoltés.
Seulement voilà , après deux semaines, on ne voit toujours rien venir (ni partir). On n’évoquera pas ici les cas Yusuf Sari et Florian Escales, qui ont rapporté des clopinettes. L’OM est associé à beaucoup de belles recrues potentielles, Sanson est convoité par West Ham, Lopez par Séville, Thauvin par Arsenal mais rien ne s’est décanté à cinq jours de la fin de l’exercice comptable.
Si bien qu’une terrible idée commence à me tarauder l’esprit : et si mon ancien collègue Franà§ois David, qui travaille depuis plusieurs années en Espagne et qui a côtoyé Zubizarreta sur beIN mais aussi au Barà§a, ne s’était pas trompé en me disant qu’il était surcoté ? Andoni, s’il te plaà®t, fais-le mentir et fais-nous ràªver !’
R.N.
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