“D’avance, pardon pour ce jeu de mots pourri en titre. Que la langue franà§aise me pardonne, c’est la seule faà§on que j’ai trouvée pour glisser le nom de notre adversaire de dimanche… Ce week-end, donc, un déplacement à Rennes attend les hommes de Rudi Garcia. Les Rouge et Noir ne sont que 11es (mais à quatre points seulement de nous !), auront joué trois jours plus tôt à Séville et ne traversent pas la meilleure période de leur saison. Et comme nous surfons sur une série de trois victoires, tous les voyants sont au vert pour passer la quatrième.
Ce raisonnement pourrait marcher dans n’importe quel autre club et avec n’importe quelle autre équipe en forme. Mais pas à l’OM. Pas en 2018/19. Nous avons connu trop de déceptions depuis le début de la saison pour penser qu’un match est gagné d’avance. Samedi, je me suis régalé devant ma télé en voyant les subtiles déviations de Mario Balotelli, un Florian Thauvin de nouveau tranchant et efficace, un Maxime Lopez toujours royal, un Lucas Ocampos qui n’a plus que 50% de déchet dans son jeu, une charnière Kamara-Caleta-Car qui tient toujours la route et un Fenomeno n’ayant pas encaissé de but, ce qui doit àªtre souligné.
Faut-il s’enflammer pour autant ? Certainement pas ! Je rejoins l’avis des consultants qui rappellent que nous avons battu trois équipes faibles. Je rappellerai màªme que si Amiens avait eu un peu plus de réussite (deux frappes contrées in extremis et qui prenaient la direction du but), nous n’aurions peut-àªtre pas gagné samedi. Oui, je sais, avec des si, on aurait gagné à Bari. Mais depuis le début de la saison, avouez que ce scénario catastrophe avec un adversaire en réussite totale s’est souvent joué à nos dépens.
‘Rennes sera le véritable tournant de notre fin de saison. Si nous nous imposons au Roazhon Park, nous pouvons sérieusement songer à détrôner Lille ou Lyon d’ici la dernière journée.’
Je crois donc que Rennes sera le véritable tournant de notre fin de saison. Si nous nous imposons au Roazhon Park, nous pouvons sérieusement songer à détrôner Lille ou Lyon d’ici la dernière journée. Mais si nous ne ramenons qu’un nul ou, pire, si nous sommes encore battus, nous ne pourrons ràªver mieux qu’à la 4e ou 5e place.
Il sera alors temps pour Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta de plancher sur un OM 2019-20 sans Rudi Garcia, probablement sans Florian Thauvin pour faire entrer de l’argent dans les caisses et sans plein d’autres joueurs qu’un nouvel échec dans la course à la C1 incitera à aller voir ailleurs. Commencer le marché estival dès la fin février ne serait pas trop tôt vu l’ampleur du chantier qui s’annoncerait…’
R.N.
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