OM : 5 choses à savoir sur…Gignac

Alors qu’il était le souffre-douleur des supporters auparavant, il n’est pas loin d’être l’idole du Vélodrome aujourd’hui. “But! Marseille” vous donne quelques infos à savoir sur le meilleur buteur olympien cette saison.

1-POURQUOI IL PEUT COMPTER SUR LE SOUTIEN DE PLUS DE 64.000 PERSONNESRare dans les médias -à qui il reproche certainement leurs comportements pendant sa période de disette André-Pierre Gignac utilise un autre moyen pour communiquer avec les supporters de l’OM. L’attaquant marseillais est un grand adepte du réseau social Twitter, où il tient informé tous ses followers de ce qu’il fait en direct. Il est sorti en boitillant de l’entraînement ? Ce qu’il a, l’avis d’un médecin sur son indisponibilité, tout est sur son Twitter. Les supporters olympiens présents sur la Toile adorent ça, et ont même pu vivre toute sa rééducation avec lui. Et même sa visite au cirque, après le match contre Toulouse…

2-POURQUOI SA RELATION AVEC ELIE BAUP EST SPÉCIALETout le monde le sait, André-Pierre Gignac a explosé à Toulouse, une année où il avait fini meilleur buteur de Ligue 1. Sauf que le Martégal était arrivé un an auparavant dans la Ville Rose, quand le TFC était dirigé par Elie Baup. Or, le coach à la casquette lui préférait alors Elmander. Autant dire que quand Baup a débarqué sur la Canebière, les rumeurs sont allées bon train. Le joueur, lui, a été très clair : “C’était difficile à Toulouse. On s’est expliqués, quand il est arrivé ici. Du temps s’est écoulé depuis Toulouse. J’avais 21 ans, je venais juste d’être papa, j’avais un contrat beaucoup plus important qu’à Lorient… Je n’ai pas tout fait pour être irréprochable. Maintenant, j’ai mûri et on a de bonnes relations.”

3-POURQUOI IL PEUT EN VOULOIR À SON CORPS“Quand le corps ne va pas bien, le mental s’effrite aussi.” Cette phrase, c’est bien Gignac qui l’a prononcée. Et il en connaît un rayon, au niveau du corps qui ne va pas bien. L’attaquant de l’OM s’est souvent blessé au cours de sa carrière, et un peu de partout. Dents, adducteurs, pubalgie, cure d’amaigrissements à Merano… Tout y passe, et l’empêche depuis son arrivée à Marseille d’exprimer tout son potentiel. Alors qu’il était reparti sur les chapeaux de roue, c’est cette fois le pied qui a lâché avec une fracture du métatarse. Mais maintenant “APG” est de retour : “J’espère que tout ça est derrière moi, maintenant.”

4-POURQUOI IL NE VEUT PAS RESTER SUR L’IMAGE D’UN BUSAndré-Pierre Gignac et l’équipe de France, c’est une histoire qui a du mal à démarrer. Sélectionné par Raymond Domenech à partir de 2009, il fête sa première sélection contre la Lituanie le 25 mai en donnant une passe décisive à Franck Ribéry. C’est contre les îles Feroé qu’il marque son premier but en Bleu, le 12 août 2009. Une nation qui lui réussit bien, puisqu’il inscrira un doublé lors du match retour, le 10 octobre suivant. Mais pour le moment, la fin de l’aventure en sélection n’est pas glorieuse : la dernière fois qu’on a vu Gignac sous le maillot tricolore, c’était à la coupe du monde. Le fantôme de Knysna lui trotte encore dans la tête : “Je ne lâche jamais rien. Je suis attaché au maillot bleu, et j’aimerais finir cette aventure sur une meilleure note que celle-là.”

5-POURQUOI LE MATCH CONTRE SAINT-ETIENNE S’ANNONCE BIENSaint-Etienne dimanche, c’est évidemment un gros choc pour terminer l’année. Mais avec André-Pierre Gignac, l’OM peut dormir tranquille. Déjà décisif dans les gros chocs cette saison, comme contre Paris, l’attaquant martégal aime bien jouer les Verts. Pour preuve, son premier but sous les couleurs olympiennes avait été marqué contre cette équipe, le 2 octobre 2010au Vélodrome. “Je réussis bien contre Saint-Etienne d’habitude, sourit le principal intéressé. C’est comme contre Sochaux, il y a des équipes comme ça où on a de bonnes sensations. Ça ne s’explique pas vraiment, mais c’est bien !”

David CALAIS, à Marseille

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Pour résumer

Gignac est enfin en confiance. Alors qu’il était le souffre-douleur des supporters auparavant, il n’est pas loin d’être l’idole du Vélodrome aujourd’hui

Rédacteur
julien.demets