Une dépression sur laquelle le défenseur est revenu vendredi sur RMC.
‘ Adil n'a jamais utilisé le mot burn-out, à§a lui a été soufflé. Il faut respecter ce mot-là , c'est un mal important. Les gens qui souffrent de à§a ne sont pas bien et cela peut aller très loin. Adil est loin de à§a”¦ mais quand on n'est pas bien, il faut surtout le dire et ne pas jouer. Se taire et travailler est une bonne méthode. Mais quand on n'est pas bien il faut le dire aussi”¦ » : en conférence de presse, vendredi, Rudi Garcia est revenu sur les révélations d'Adil Rami, dimanche dernier, au Canal Football Club.
Le coach olympien a regretté le fait que le défenseur ne lui ait pas dit qu'il se sentait mal, màªme s'il a semblé atténué la mauvaise passe de son joueur. Une mauvaise passe sur laquelle Rami est revenue un peu plus tard dans la journée, sur RMC. « On reste des humains. On pense qu'on peut rejouer avec l'OM, qu'on va enchaà®ner et qu'on va encore tout péter, mais je me forà§ais et je ne me rendais pas compte que j'étais en train de me forcer. C'était dur. J'étais aigri. C'était trop tôt pour les mises au vert. Je n'avais pas envie d'àªtre enfermé dans une chambre. Je n'avais plus d'idées. Je n'avais plus rien en tàªte ».
Une dépression en bonne et due forme, dont le champion du monde vient tout juste de se relever. Et qui pourrait le priver du match à Rennes, dimanche, puisqu'il devrait à nouveau débuter la rencontre sur le banc, l'équipe ayant donné satisfaction lors des derniers rendez-vous.
Laurent HESS