OM : Anigo révèle son côté masochiste

‘ Voilà comme José Anigo résume son expérience à l’Olympique de Marseille. Dans un entretien à ‘La Provence’, le directeur sportif/entraà®neur reconnaà®t avoir douté au moment de s’assoir à nouveau sur le banc : ‘Forcément. Allais-je me retrouver en tant qu’entraà®neur ? Le groupe allait-il adhérer ? La nouvelle organisation allait-elle prendre forme rapidement ? Quand tu fais ce job qui est hyper difficile, tu es tout le temps en réflexion par rapport à tes séances, tes adversaires ou ce que tu vas faire. Tu doutes en permanence. J’ai dit aux joueurs qu’ils devaient obéir à trois paramètres : le travail, le respect et la discipline. Si le groupe en avait besoin ? Oui. Non pas que à§a ne se faisait pas, mais quand tu reprends une équipe, il faut remettre les choses en place à ces niveaux-là . Aujourd’hui, on essaie de ne pas lâcher un millimètre pour que à§a continue. Le groupe vit bien, je suis content de certains cadres qui se sont impliqués ou réimpliqués. J’ai envie de garder cela.’

Toujours en contacts avec Baup

Plus surprenant, on apprend au cours de cet entretien que José Anigo est toujours en contacts avec son prédécesseur, Elie Baup : ‘Il sait que tout est lié aux résultats. Je lui ai dit qu’il était un bon entraà®neur. Il va rebondir. Il connaà®t la nature de nos rapports, très francs et très loyaux. Il a tout su en temps et en heure. Aujourd’hui, nos rapports sont transparents. On s’est parlé, on se parle et on se parlera encore. Il sait que je n’étais pas demandeur, ni positionné pour avoir cette place pour deux raisons. La première, j’avais déjà un poste qui me convenait très bien ; la seconde, je sortais d’une situation familiale difficile et je n’avais pas du tout l’esprit à vouloir travailler sur deux postes. Nous sommes toujours en relation. On ne parle pas de l’équipe. Avoir cette complicité et ces échanges, c’est bien. à‰lie et moi, on sait comment les choses se sont passées.‘