Si on parle un peu moins de lui que d’Isaac Lihadji, Marley Aké (18 ans) fait partie des vraies bonnes surprises qui se font actuellement un nom à l’Olympique de Marseille. Ce dimanche, La Provence s’est intéressé au parcours atypique de cet ailier, très apprécié d’André Villas-Boas, qui l’a convoqué en professionnel dès cet été avant de le lancer dans le grand bain contre Rennes dès le 29 septembre.
Né à Béziers et passé par le centre de formation du MHSC, Marley Aké aurait pu ne jamais percer. Dans l’Hérault, l’intéressé n’avait pas été jugé assez solide pour continuer l’aventure passé sa pré-formation : « Montpellier a parlé d’un problème de croissance et nous a dit qu’il n’était pas pràªt physiquement. A 14 ans, il avait le physique d’un gamin de 12 ans. A chaque contact, il était par terre, il ne tenait pas trop sur ses jambes. Mais au niveau des qualités techniques, il était au point », raconte son père Valère.
Une deuxième chance à l’OM en début d’année 2018
Sa deuxième chance, Aké ne l’a eu que tardivement, repéré dans son club de Béziers en début d’année 2018 alors qu’il disputait un match contre les U17 régionaux de l’OM. Parvenant à taper dans l’oeil du recruteur Didier Samoun, celui que l’on surnomme « Bob » n’a pas connu un début d’aventure de tout repos dans la Cité phocéenne mais, après six mois compliqués, Marley Aké a eu le déclic lors d’un match en U19 face à l’ASSE (triplé).
Finissant la saison en boulet de canon, Marley Aké a d’abord paraphé son premier contrat pro de trois ans durant l’été, puis, du fait de la qualité de ses prestations à l’entraà®nement et de sa grande écoute, il s’est vu intégré à la rotation de l’effectif étriqué de Marseille avant de devenir l’un des porte-étandards du projet « Minots ».