OM : Diawara, retour contrasté

 Le Sénégalais a eu du mal contre Lyon mais s’est très bien rattrapé à Brest, en signant notamment son premier but de la saison.

Si on nous avait dit avant le match face à Brest (2-1) que Souleymane Diawara irait décrocher la lucarne de Thébeaux d’une belle frappe du plat du pied, peut-être que lui-même ne l’aurait pas cru. Et pourtant, le Sénégalais ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score de très belle manière. Une belle forme de revanche pour celui qui revient tout juste d’une grave blessure aux ligaments croisés du genou. Après sept mois d’indisponibilité, c’est avec beaucoup d’envie qu’il a retrouvé les terrains. Mais on peut parier qu’il ne s’attendait pas à retrouver le chemin des filets aussi rapidement. Surtout, ce n’est pas son seul fait d’armes. A Brest, comme à Bordeaux lors de son retour ou contre Lille au Vélodrome, il a démontré qu’il n’avait rien perdu de ses qualités. Toujours très intéressant dans le jeu aérien où il règne en maître, son engagement et sa hargne dans les duels font plaisir à voir.

Il monte en puissance

Pourtant, un point noir est venu gâcher cette belle semaine. Trois jours après une belle performance contre Lille, "Souley" a enchaîné contre l’OL. Lui se sentait capable de le faire. Mais comme toute l’équipe, il est passé à côté, dans les grandes largeurs. Tacles manqués, interventions en retard, mais surtout mauvaise appréciation de la trajectoire du ballon sur le deuxième but lyonnais, il a souffert le martyr face à un Bafétimbi Gomis des grands soirs. Enchaîner aussi prématurément deux gros matchs était peut-être un peu au-dessus des forces de celui qui reste l’un des grands cadres du vestiaire olympien.

Un signe du destin ?

Pourtant, c’est bien quatre jours plus tard que Diawara a réussi son match le plus accompli depuis son retour à la compétition. Avec, en point d’orgue, ce superbe but qui reste surtout très important pour le club, puisqu’ilenvoie l’OM à la deuxième place du classement. Pour le défenseur sénégalais, qui avait eu beaucoup de mal à faire un choix entre le championnat et les coupes, c’est peut-être un coup de pouce du destin.

David CALAIS.

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