Soixante-et-onze minutes. C’est le temps que Patrice Evra a passé sur le terrain ce vendredi soir face à Montpellier (5-1). L’arrière gauche, qui n’avait plus joué depuis le 23 décembre avec la Juventus, n’avait plus grand-chose dans les chaussettes au moment de laisser sa place à Doria. Bilan de cette première avec l’OM.
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Evra timide en attaque
Il ne fallait pas s’attendre, pour ses débuts avec sa nouvelle équipe, à des envolées de l’international tricolore sur son flanc gauche. Fort logiquement, Evra a misé sur la sobriété, gardant peu le ballon et accompagnant les offensives de son équipe sans chercher à faire la différence seul.
Une implication lointaine sur le but
Les esprits chagrins n’auront pas manqué de le relever : c’est à la suite d’une faute d’Evra que Montpellier obtient le coup franc qui permet à Ryad Boudebouz de relancer la partie. Difficile toutefois d’en tenir rigueur au joueur de 35 ans : encore fallait-il que le meneur héraultais transforme.
Un placement à travailler
C’est sans doute dans ce secteur que se situe la principale difficulté pour une recrue en défense. Evra a parfois eu du mal à s’aligner avec le reste de la ligne arrière et laisse les deux centraux livrés à eux-màªmes sur une contre-attaque menée et – heureusement – mal exploitée par Steve Mounié (58e).
Mais deux beaux retours
Ce sont finalement deux sauvetages en position de dernier défenseur qu’on retiendra de la soirée d’Evra. Le premier est intervenu à la 21e minute lorsque l’ancien Bianconero est revenu sur Steve Mounié, obligé de frapper dans la précipitation. Le gaucher a ensuite bien couvert devant l’attaquant (61e)
Sylvain Opair