OM : « Un écart entre ce que veut l'actionnaire et ce que pourrait mettre un repreneur »

C'est Luc Dayan qui a évoqué un possible repreneur.

« Les investisseurs étrangers sont assez frileux car ils se rendent compte que ce qu'ils achètent en France sont des parts de sociétés anonymes liées par une convention d'association, qu'ils ne seront pas propriétaires du stade, que le modèle économique repose beaucoup sur des ventes de joueurs. Pour le dossier de l'Olympique de Marseille, il faut un actionnaire aux poches profondes qui a envie de se faire plaisir. Une fois l'intéràªt de principe émis, il y a un grand écart entre ce que souhaite récupérer l'actionnaire en place et ce que pourrait mettre un éventuel repreneur », a estimé l'ancien président du RC Lens chez nos confrères de Foot365.

Au mois d'août dernier, pour mémoire, Margarita Louis-Dreyfus avait publié un communiqué pour clarifier la situation en affirmant que la vente du club phocéen n'était pas à l'ordre du jour. « A ceux qui doutent encore, je répète mon attachement profond pour l'Olympique de Marseille. Mais si un jour je devais m'effacer et si des offres sérieuses me parvenaient, je choisirais seule le meilleur acheteur possible afin que l'Olympique de Marseille puisse conserver toutes ses ambitions », avait-elle clamé. Dont acte.