Mais les hommes de Rudi Garcia, brouillons en première période, n’ont pas chassé tous les doutes qui les entourent.
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Dans le jeu, ce n’est pas encore à§a
On est exigeant avec l’OM. Après tout, les hommes de Rudi Garcia comptent sept points après trois journées de championnat et se sont qualifiés sans trop d’encombres finalement pour les phases de poule de la Ligue Europa. Mais face à un adversaire aussi modeste, on attendait un peu mieux dans le contenu, notamment en première période. La formation slovène aurait en effet pu ouvrir le score si la tentative de Jure Balkovec n’avait pas heurté le poteau. Et plus généralement, le jeu phocéen ne manque encore d’idées, d’audace et de liant.
Peur sur la défense
Ce soir encore, une certaine fébrilité se dégageait de l’arrière-garde de l’OM. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle l’arrivée d’un stoppeur d’ici la fin du mercato paraà®t nécessaire. Touché à l’épaule, Adil Rami à dû laisser sa place à Grégory Sertic dès la 25e minute. On ignore encore la durée d’indisponibilité de l’international tricolore. Mais si celle-ci devait s’étendre sur plusieurs semaines, la défense de l’OM Champions Project serait donc composée de Sertic, Rolando, Patrice Evra et Hiroki Sakai. Pas très glamour…
Qui derrière Germain ?
La situation ne manque pas d’une certaine ironie : l’OM n’a toujours pas trouvé son avant-centre, mais n’en est pas moins dépendante du rendement d’un de ses attaquants : Valère Germain. Arrivé en provenance de Monaco avec la réputation d’un joueur d’équipe avant tout, le fils du Bruno, lui-màªme passé par le Vélodrome, prouve match après match qu’il sait aussi faire des stats, sans rien perdre pour autant de sa générosité. C’est lui, en ce début de saison, qui sauve les apparences du côté marseillais. Mais jusqu’à quand ?
Sylvain Opair