OM : les 4 lacunes irrémédiables de l’équipe face au PSG
Malgré toute leur bonne volonté, les joueurs de l’OM se sont inclinés sur leur pelouse face au PSG (2-3) ce dimanche soir pour le compte de la 31e journée de Ligue 1.
Cette rencontre a souligné les forces, mais aussi les faiblesses de l’équipe entraà®née par Marcelo Bielsa.
Un pressing usant
C’est le fondement-màªme du jeu à la Bielsa : harceler le porteur de balle adverse. Cette stratégie a souvent porté ses fruits cette saison. Mais face aux gros, elle pénalise l’OM, incapable de maintenir un tel rythme après l’heure de jeu. Ce soir encore, les coéquipiers d’André-Pierre Gignac ont plongé dans la dernière demi-heure, ne parvenant plus à se créer d’occasions franches.
Des tâtonnements tactiques
La première mi-temps a donné lieu à une véritable chanson de gestes entre Marcelo Bielsa, ses adjoints et les joueurs de l’OM. La faute aux consignes délivrées par Bielsa et rarement comprises par ses hommes. On disait au début de saison que les joueurs phocéens mettraient du temps à assimiler les exigences tactiques d’El Loco. Huit mois plus tard, rien n’a changé.
Des boulevards en défense
Attaquer, c’est bien. Et beaucoup salueront à juste titre le romantisme de Bielsa, grâce auquel l’affiche de ce dimanche était sans doute le plus beau Classique des vingt dernières années. Mais l’OM paraà®t incapable de gérer un score, si tant est qu’il en ait vraiment l’ambition. À 2-1, la défense marseillaise a laissé d’énormes boulevards dans son dos. Cela finit toujours par se payer.
Thauvin, encore raté
Ce Classique constituait peut-àªtre la dernière occasion pour Florian Thauvin de sauver une saison sans relief. Peine perdue. Comme d’habitude, l’international Espoirs est resté discret sur son côté gauche, ne faisant jamais la différence balle au pied ou dans ses centres et ne se créant aucune occasion. Sorti à la 70e minute sous les sifflet du Vélodrome. à‡a aussi, c’est une habitude.