Ses difficultés offensives persistent.
Présent dans les tribunes du Stade-Vélodrome ce samedi pour la rencontre de la 13e journée de Ligue 1 face au SM Caen (1-0), le propriétaire de l’OM Frank McCourt a bien failli assister à son troisième 0-0 d’affilée (après ceux face au PSG, puis contre Bordeaux). Comment expliquer les difficultés phocéennes à creuser l’écart malgré une large domination ?
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Bafé Gomis trop isolé devant
Rudi Garcia a beau varier les systèmes tactiques, son avant-centre paraà®t toujours aussi isolé. La qualité des joueurs qui l’entourent n’est pas forcément en cause : Florian Thauvin s’est de nouveau démultiplié mais à vouloir tout faire, l’ailier finit par jouer trop loin de son coéquipier. Romain Alessandrini, de son côté, n’a pas encore la caisse pour enchaà®ner les efforts. Et il manque clairement un milieu axial capable de soutenir le numéro 18 phocéen.
Du déchet dans la finition
Des occasions, l’OM a pourtant fini par s’en procuyrer. Trop peu au vu de sa domination, mais assez pour compter deux ou trois buts d’avance. À condition bien sûr de faire preuve de réalisme. Hélas, ni la tàªte de Karim Rekik (18e), si le tir enveloppé de William Vainqueur (76e) n’ont été cadrés. On a màªme cru à une véritable malédiction lorsque Thauvin a placé sa tàªte à bout portant du mauvais côté du poteau (78e). Heureusement, Rolando est arrivé…
L’OM se contente d’un but
À croire que les coéquipiers de Rod Fanni ne retiennent pas les leà§ons du début de saison. À Rennes ou Angers, leur attentisme après avoir pris l’avantage avait fini par leur coûter des points. Rebelote ce soir : au lieu de tenter de doubler la mise après l’ouveture du score de Rolando, la formation olympienne a reculé et laissé le ballon à son adversaire. Un adversaire bien trop faible pour en profiter, mais pourquoi s’arràªter de jouer à 1-0 au Vélodrome ?
Sylvain Opair