Ligue 1
OM : les 4 faiblesses rédhibitoires qui ont provoqué la gifle contre Rennes (1-3)
Devant un Stade Rennais percutant et parfaitement organisé, l’OM n’a pas existé (1-3).
Pour au moins quatre raisons, les hommes de Rudi Garcia ont sombré.
Une défense d'une lenteur rédhibitoire
Aymen Abdennour a vécu une première calamiteuse sous ses nouvelles couleurs. Déposé sur la première accélération d'Ismaà¯la Sarr côté droit, le défenseur central a vécu un cauchemar d'autant que le trublion Wahbi Khazri lui a également fait mal à la tàªte. Encore en retard sur le but du 3-0 de Joris Gnagnon, il est sorti blessé (73e). A ses côtés, Adil Rami revenait de blessure et a été un peu plus consistant mais leur profil semble trop similaire. Ajoutez à cela le fait que Patrice Evra n'ait plus les jambes de ses 20 ans et vous comprenez aisément que cette défense est au supplice face à des attaquants rapides comme l’étaient les Rennais ce soir.
Une première relance qui n'a pas existé
Cet été, l'OM devait trouver un axial fin techniquement et capable d'amener une première relance propre. Et courte. Où est-il ? Meilleur dans le jeu long, Abdennour n'a pas ce profil puisque le ballon n'est jamais ressorti dans de bonnes conditions, ce qui a donné une équipe coupée en deux. Grégory Sertic, en sentinelle, a joué trop latéralement et n'a jamais vraiment su se positionnner. Dans ces conditions, comment apporter le danger devant ?
Germain trop esseulé devant
Au-delà du fait qu'il n'ait été que rarement alimenté, Valère Germain n'a pas été aidé par ses acolytes en attaque. Dimitri Payet a été intermittent tandis que Florian Thauvin a tenté des choses trop compliquées. Maxime Lopez, un cran en dessous, n'apporte ni lumière ni précision. Le pire, c'est que màªme l'ancien Monégasque n'était pas dans un bon soir puisqu'il a perdu son face à face avec Koubek qui aurait pu relancer son équipe (35e).
Un milieu de terrain qui a explosé à l'impact
Quand tous les duels tournent en faveur d'une seule équipe, c'est qu'il y a un problème. Le souci a été criant ce soir, tant les Rennais ont mangé les Marseillais en un-contre-un. On l'a dit pour Abdennour, mais dans l'entrejeu, ce constat était encore plus parlant. Lopez, Morgan Sanson et Sertic ont en effet donné l'impression d'exploser à chaque impact. « On parle d’hommes et tout à§a, mais on n’a vu que des bébés en première mi-temps », acquiesà§ait Payet à la pause. La suite n'aura jamais fait grandir les Marseillais.
JP