OM : les 4 ingrédients du réveil en fanfare des Marseillais à Lorient (4-1)

Mais l’OM, à la dérive sur le plan défensif lors de ses deux dernières sorties, s’est tout de màªme rassuré en s’imposant 4-1 au Moustoir. Voici ce qui a changé d’un match à l’autre.

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Sanson, le vrai taulier du milieu

On ne peut reprocher à Maxime Lopez son petit coup de mou actuel. Le joueur de 19 ans a déjà fait davantage cette saison que ce qu’on attendait de lui. Il n’empàªche que la victoire de l’OM au Moustoir souligne l'importance déjà acquise par un autre milieu relayeur, Morgan Sanson. Absent face au PSG et contre Monaco, la première recrue du mercato hivernal a excellé ce samedi dans un rôle de meneur de jeu, se procurant trois occasions franches avant de trouver enfin le chemin des filets. Avec un but et trois passes décisives, Sanson s’est monté décisif lors de ses quatre dernières apparitions en Ligue 1.

Un travail collectif en défense

La défense phocéenne, baladée par ses deux derniers adversaires, n’est pas subitement devenue la meilleure du monde. Le but encaissé par Yohann Pelé, auteur d’une sortie hasardeuse, témoigne de faiblesses persistantes. Et c’est sans doute à l’impuissance offensive des Merlus que l’OM doit d’avoir été si peu mis en danger. Néanmoins, Rudi Garcia aura sans doute apprécié de voir ses joueurs offensifs, notamment Dimitri Payet et Florian Thauvin sur les côtés, effectuer le travail de replacement. Dimanche dernier, les latéraux parisiens avaient eu toute la latitude pour déborder dans leurs couloirs.

Payet monte en régime

Une action a priori anodine résume l’impression laissée par le numéro 10 de l’OM ce dimanche. En première période, alors qu’un ballon à son adresse semblait destiné à finir sa course en sortie de but, Payet a sorti un sprint impressionnant pour le récupérer. Son effort n’a pas suffi mais témoigne à lui seul de l’implication de l’international tricolore, ainsi que de son retour en forme physique. Les coups de génie, comme son premier but, Payet les avait déjà . Désormais, ils sont accompagné d’un replacement défensif intéressant, comme on l’a vu plus haut, et d’une capacité nouvelle à répéter les courses.

Cabella, c’est mieux que Njié

Voilà trois semaines que Bafetimbi Gomis manque à l’appel. Et trois semaines que Rudi Garcia cherche la meilleure solution pour pallier son absence. Jusqu’alors, c’est Clinton Njié qui avait hérité d’un statut de titulaire. Le technicien phocéen a changé son fusil d’épaule ce samedi en lanà§ant Rémy Cabella au coup d’envoi. S’il n’est pas non plus un avant-centre de métier, l’international tricolore, plus fin techniquement, permet davantage de combinaisons avec Florian Thauvin et Dimtri Payet. La défense bretonne a souffert devant la vivacité et les échanges entre les trois hommes dans de petits espaces.

Sylvain Opair