OM : Les coups de pied arrêtés, le talon d'Achille

 Seul bémol, mais de taille, les Olympiens encaissent beaucoup de buts sur phases arrêtées…

Il y a encore un mois, l’OM était seul en tête de la L1, après un début de saison parfait et six victoires en autant de rencontres. Mieux, les Marseillais possédaient la meilleure défense de Ligue 1, avec seulement un but encaissé, l’œuvre de Julien Féret au Vélodrome sur une superbe demi-volée. Tout ça, c’était il y a un mois. Ensuite, il y a eu trois matches en championnat. La déroute à Valenciennes, le match nul au Vélodrome contre le PSG, puis la défaite à Troyes. Pas vraiment une bonne série, même si le match nul contre les joueurs de Carlo Ancelotti est assimilé à une bonne opération. Surtout, sur ces matchs-là, l’OM a encaissé quatre buts sur sept sur coups de pied arrêtés. Si on ajoute le pénalty d'hier face au PSG, cela commence vraiment à faire beaucoup. Une vraie faiblesse.

"Une question de confiance"

Quel est alors véritablement le problème ? "Le problème, c’est qu’on prend des buts, tout simplement, répond Steve Mandanda, fataliste. C’est une question de confiance, de détermination. Après, j’ai connu des saisons où on a pris des buts pendant quatre ou cinq matchs d’affilée sur coups de pied arrêtés, puis plus du tout. C’est vraiment une question de volonté, d’état d’esprit. Peut-être qu’il faut que j’aide un peu plus ma défense aussi. C’est un tout" .A chaque fois que l’OM s’est montré en forme ou dangereux ces dernières années, les phases arrêtées faisaient partie des atouts de ce groupe. S’ils veulent retrouver le haut de l’affiche après une saison calamiteuse en Ligue 1, les Phocéens devront retrouver cette qualité-là. Et surtout, ils devront se montrer beaucoup plus attentifs quand ils concèdent des corners ou des coup-francs excentrés. Le renouveau commence dès dimanche après-midi (14h), à Ajaccio.

David CALAIS

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