OM : les quatre soucis que Nkoudou et Batshuayi n’ont pas caché (2-1)

Heureusement que Batshuayi a trouvé la faille en fin de match pour masquer les soucis dans le jeu.

Un manque d’efficacité criant

Comme face au Slovan Liberec, l’OM a largement dominé le match mais aurait pu concéder un match nul voire màªme s’incliner si une main de Rolando dans la surface avait été sifflée. Notamment par Batshuayi, les Olympiens avaient largement de quoi se détacher plus tôt dans le match. Heureusement, le Belge a finalement réussi à tromper le portier adverse de la tàªte. Mais que ce fût laborieux !

Une fébrilité défensive ennuyeuse

Si l’OM n’a pas la possibilité de se détacher offensivement, il faut au moins parvenir à rester solide derrière. Or, les Olympiens n’y sont pas parvenus. La faute à un Benjamin Mendy fébrile qui a offert une passe décisive à l’adversaire pour égaliser. Plus globalement, l’OM a du mal à dégager de la sérénité défensive et à l’échelle européen, cela se paie cash.

Lassana Diarra trop seul au milieu de terrain

Encore une fois, au milieu, Lassana Diarra a essayé de tout faire. Récupérer des ballons, lancer le pressing du bloc, relancer les ballons. Mais le milieu des Bleus ne peut pas tout faire tout seul et Isla, comme Lucas Silva ensuite, n’ont pas été d’une grande aide. Une fois n’est pas coutume, Lassana Diarra a connu quelques temps faibles et cela se paie cash dans le jeu phocéen.

L’énigme Lucas Ocampos

Alors que les Marseillais avaient réussi une belle prestation offensive à Saint-Etienne, le bémol s’appelait déjà Lucas Ocampos, l’Argentin ayant été bien discret. Re-belote ce soir au Vélodrome avec un Ocampos qui n’a quasiment fait aucune différence quand Nkoudou n’a jamais cessé de semer la zizanie. L’Argentin reste une vraie énigme offensive et le retour d’Alessandrini, entré en jeu après sa blessure à un pied, va faire du bien à Michel.