Ligue 1
OM : les souvenirs merveilleux du mythique Clasico du 29 mai 1993
Héros du OM-PSG du 29 mai 1993, Rudi Völler et Jean-Philippe Durand reviennent sur l’ambiance incroyable de ce jour historique.
Màªme si OM-PSG n’aura pas lieu ce soir en raison de l’épidémie de coronavirus, L’Equipe a tenu à consacrer huit pages à cet événement hors-normes. En revenant sur les grands matches du passé. Et le plus grand de tous, selon les lecteurs, c’est celui du 29 mai 1993, quand les Marseillais, tout frais champions d’Europe, avaient battu le PSG (3-1) dans un Vélodrome en transe pour s’adjuger un cinquième titre de rang, aujourd’hui retiré. Voici des témoignes de deux héros de la soirée.
Và¶ller : « Dès l'échauffement, dans le regard de mes coéquipiers, j'ai vu une rage de vaincre et une détermination qui me donnaient l'impression que nous allions terrasser le PSG. Avant le coup d'envoi, lorsque nous avons couru du couloir au rond central, c'était sensationnel. J'en avais des frissons. Le public nous portait. »
Voici la une du dimanche 22 mars 2020.
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— L’à‰QUIPE (@lequipe) March 22, 2020
Durant : « Franchement, ce qu'on a fait ce jour-là ”¦ cela ne peut àªtre travaillé, tout à l'inspiration. Le talent, la force mentale font que tu es capable de tenter et de réaliser des choses inouà¯es. Le but de Basile, c'est un truc de malade. Basile n'a màªme pas vu le ballon entrer, il est super loin. Il n'est pas très grand, mais la puissance qu'il met pour décoller est impressionnante, le dynamisme qu'il a dans les cuisses, le cou, le dos. Et cet engagement”¦ La communion avec les supporters était incroyable. A Munich, le stade était magnifique, mais ce n'était pas chez nous. »