Face à une formation de Trélissac qui évolue en Nationale 2 et y joue màªme la lutte pour le maintien, on pouvait attendre de l’OM autre chose dans le jeu. Finalement, les hommes d’André Villas-Boas ont terriblement déà§u. Si Payet a eu le mérite d’égaliser rapidement après le but gag de Trélissac, les Phocéens n’ont pas su capitaliser ensuite sur ce regain de confiance. Màªme si le portier adverse s’est employé à quelques reprises, l’OM a nettement manqué de maà®trise avec une équipe qui ressemblait quasiment à une équipe-type. Rien de très rassurant avant la reprise du championnat où les Marseillais vont jouer gros.
Strootman, plus que jamais une énigme
Alors que le milieu batave est sans doute l’un des seuls joueurs que l’OM a mis vraiment sur le marché cet hiver, ce n’est pas sa performance du jour qui va le rendre indispensable. Face à des joueurs amateurs, Kevin Strootman n’est jamais apparu dominateur dans l’entrejeu. Pire, le milieu de l’OM a comme trop souvent ralenti le jeu des siens avec trop de passes vers l’arrière. La comparaison avec la nouvelle performance remarquable de Valentin Rongier, très bon dans la récupération et son utilisation, est une nouvelle fois douloureuse.
Si l’OM a passé un après-midi compliqué à Trélissac, c’est en grande partie à cause de Yohann Pelé. Si l’OM s’est finalement qualifié, c’est aussi en grande partie grâce à Yohann Pelé. Un bilan forcément déroutant puisque le gardien remplaà§ant a été le héros de la série de tirs au but. Deux arràªts décisifs ont envoyé les Phocéens au tour suivant. Mais impossible d’occulter son énorme boulette – un dégagement contré par un attaquant de Trélissac – au bout de 30 secondes de jeu qui a plongé son équipe dans un match compliqué.