L’occasion, pour lui, d’asséner certaines vérités sur le football franà§ais.
Didier Roustan occupe une place de choix au sein des journalistes spécialisés dans le football. Jadis présentateur de Télé-Foot, au début des années 80, il est depuis l’un des consultants phares de la chaine télé du groupe L’Equipe. Au cours d’un entretien, accordé à Winamax, Roustan a commenté l’actualité récente de la Ligue 1. En revenant notamment sur les débuts difficiles d’Unai Emery au Paris Saint-Germain et en regrettant le départ d’un autre coach étranger, Marcel Bielsa. Entre les deux hommes, une màªme constat : la défiance des journalistes franà§ais. Extrait : ‘Aujourd’hui, Emery semble avoir beaucoup d'ennemis auprès des journalistes. C'est le cas avec chaque entraà®neur étranger qui débarque en France ; ce fut le cas avec Bielsa et, à un degré moindre, avec Ancelotti. Il y a un déferlement de rage que je n'explique pas. Je peux comprendre certaines critiques sur ses choix, et alors on en discute, on échange”¦ mais là il s'agit quasiment d'insultes. Le mec, on le fait passer pour un tocard parce qu'il n'a pas gagné la Ligue des champions. Oh ! Et la Ligue Europa, alors ? On a tous pris Bielsa dans la gueule. D'un seul coup, il est arrivé quelque chose de frais à ce championnat. Je me régalais en voyant jouer l'OM. Tout n'était pas parfait, mais j'ai pris du plaisir, un plaisir rare de nos jours quand on voit le niveau général de la L1. On a critiqué ce type qui est une référence pour de nombreux entraà®neurs étrangers, adoubé par les plus grands”¦ Putain, j'ai honte ! Pour vous enlever du crédit, on vous disait : « Les gens qui supportent Bielsa font partie d'une secte. » C'était fou ! Le débat n'existait màªme pas.‘
L.T.
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