Dans les colonnes de la Provence, Edouard Cissé dresse un constat sans fard de la saison de l’OM… et livre sa vision de certains cas particuliers.
Joueur de l’OM à l’époque du dernier titre de Champion en 2010, Edouard Cissé a donné son avis sur la saison noire des Marseillais dans les colonnes de la Provence. « Effaré » par le jeu « très fade » proposé par l’OM et le manque de « discours commun », l’ancien milieu de terrain estime que « tout le monde est fautif » de la situation… A commencer par les dirigeants.
« On peut dire tout ce qu’on veut, mais on peut faire des choses très intéressantes avec 200 M€!Le matin du match, j’ai regardé plus attentivement l’effectif, tu vois tout de suite les doublons en défense centrale ou au milieu de terrain alors que tu n’as pas besoin d’avoir 50 joueurs », déplore Cissé.
Mandanda un relâchement légitime
Revenant sur les difficultés de Steve Mandanda cette saison, Edouard Cissé ne veut pas accabler son ancien partenaire : « Steve a été à l’image de toute l’équipe. Il en a peut-àªtre marre aussi, à§a fait longtemps qu’il est là . Parfois, il faut se redonner de la force. Après le Mondial, il aurait fallu laisser trois mois de repos aux mecs. Ils sont champions du Monde les mecs ! (”¦) Ils n’avaient qu’une envie : kiffer. Et là , au contraire, ils reprennent. Et où ? A Nà®mes ! Pfff… C’est à§a, le management ».
Pas convaincu par la piste Gabi Heinze
Enfin, l’ex-milieu de terrain est revenu sur la rumeur Gabi Heinze sur le banc de l’OM, un « fantasme » de supporters sur lequel il a quelques réserves : « Est-il entraà®neur comme il était joueur ? J’ai apssé mes diplômes d’entraà®neur et j’ai été joueur : quand tu joues, tu ne penses qu’à toi et tu donnes l’exemple par les actes. Quand tu entraà®nes, tu es impuissant, tu dois véhiculer un message. J’entends les supporters et je comprends qu’ils aient envie que Gabi vienne car il représente des valeurs de dingue, de combat, de grinta. Mais est-ce qu’il ne va pas se faire brûler lui aussi si au bout de quatre mois à§a ne marche pas ? Tout est lié aux résultats… ».
Arnaud Carond