Les temps sont durs à l'OM. Peut-àªtre plus que chez les autres grands clubs de Ligue 1, la formation phocéenne subit de plein fouet la disette sportive imposée par la pandémie de coronavirus. Concrètement, l'Olympique de Marseille espérait, avant la pandémie de Covid-19, terminer l'exercice en cours avec 70 M€ de déficit, ce qui l'aurait contraint à vendre pour 40 M€ avant le 30 juin pour rentrer dans les clous du fair-play financier.
Avec l'absence de recettes aux guichets et aucune rentrée de droits TV alors que les charges ont continué à àªtre honorées, la situation financière s'est forcément dégradée. Jeudi, La Provence indiquait que le le déficit devrait dépasser les 100 M€, en précisant que la baisse des salaires des joueurs pourrait ralentir cette dégradation. Dans son édition du jour, le quotidien régional se penche sur la problématique des sponsors des clubs, qui n’ont plus de visibilité et sont donc susceptibles de ne plus payer.
Les sponsors restent fidèles à l'OM malgré la crise
Les Girondins de Bordeaux sont dans ce cas de figure épineux. L'OM devrait y échapper. Deuxième poste de recettes après les droits TV, ils rapportent à l’OM plus de 37 M€ et semblent rester fidèles au club pour le moment, comme ils l’expliquent à nos confrères marseillais. C’est le cas des principaux comme Puma, Uber Eats et Orange, mais aussi de Parions Sport, Iqoniq ou encore Boulanger. Devant ce soutien fidèle, Frank McCourt va donc pouvoir respirer un peu mieux.