Après une saison aboutie, avec une 2e place en Ligue 1 à la clef, l’OM a failli perdre son entraà®neur. Vexé par le départ d’Andoni Zubizarreta, ex-directeur sportif, André Villas-Boas a menacé de claquer la porte. Finalement, le technicien a été retenu par son groupe. Mandanda et ses équipiers ont convaincu le Portugais de rester sur la Canebière.
Dans un entretien accordé à La Provence, André Villas-Boas a évoqué sa volte-face avec franchise. ‘Oui (n.d.l.r : s’il s’est vu quitter l’OM). Mais, les joueurs m’ont appelé au moment où j’étais quasiment parti. J’ai dit à la direction du club que c’était plutôt facile d’arriver à un accord avec moi. Mais, je voulais àªtre respect.’
Pour convaincre AVB de rester à l’OM, ‘les joueurs ont sauvé la situation’
à‰tonné par le départ de Zubizarreta, André Villas-Boas a haussé le ton auprès de ses dirigeants, Jacques-Henri Eyraud en tàªte. ‘Je voulais àªtre respecté pour la saison qu’on a réalisée. Je m’étais prononcé publiquement pour Andoni et Albert. C’était une grosse surprise, une surprise négative de les voir partir. Ce sont les joueurs qui ont, plus ou moins, sauvé la situation. On a eu de très bons rapports avec eux. Je suis bien à Marseille, bien dans le club. Mais, c’est vrai que à§a a été très dur. Si ce n’est pas pour les joueurs, je pense qu’à la fin, on aurait trouvé un accord pour partir. C’était une question de temps.’ Une situation largement commentée par les joueurs, à l’instar de Valère Germain.
D’un point de vue personnel, André Villas-Boas a souffert durant cette période troublé. ‘Difficilement car ce sont des choses que je n’attendais pas, d’autant plus que tout allait bien. Avec ce qui vient de se passer à Monaco, ces jours-ci, on vient de voir que le football est toujours surprenant. Je ne critique pas Monaco, le club fait ce qu’il veut. Savez-vous que quand je suis arrivé à Marseille l’année dernière, je voulais un an de contrat ? Je sais comment les choses se passent dans le football. J’avait fait la màªme chose à Shanghai. J’avais signé pour deux ans en gardant la possibilité de partir à la fin de la première année si les choses ne me convenait pas. Pour la loi franà§aise, ce n’était pas possible. à‡a m’a gàªné d’arriver à cette situation pour un an de contrat que je ne voulais pas au départ (…). Les joueurs ont été la clef pour rester.’