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Espagne

OM – Mercato : comment Zubizarreta va dénicher des joueurs en Amérique du Sud

Scout espagnol, Antonio Salamanca a dévoilé sur le site du Phocéen la méthode made in Liga pour le recrutement.

Scout espagnol, Antonio Salamanca a dévoilé sur le site du Phocéen la méthode made in Liga pour le recrutement. Celle que va sans doute mettre en place Andoni Zubizarreta à l'OM.

Ce mercredi, le Phocéen a enquàªté sur la cellule de recrutement de l'Olympique de Marseille et son nouveau mode de fonctionnement « made in Liga » avec l'arrivée d'Andoni Zubizarreta au poste de directeur sportif et celle de son bras droit Albert Valentin.

Des cellules interchangeables

Dans son enquàªte, le site marseillais a interrogé Antonio Salamanca, ancien chef scout de Villarreal, pour détailler la méthode est c'est très instructif : « On divise la cellule par le nombre de scouts et le nombre de pays à prospecter. On a 3 ou 4 pays à gérer chacun, et au milieu de l’année, on intervertit. Par exemple, celui qui suivait la France, la Belgique et les Pays-Bas, se retrouve à suivre la Suisse, le Portugal et la Pologne. Cela nous permet un échange au niveau des informations et surtout de les croiser, afin de confirmer ou non nos ressentis. Ainsi, la marge d’erreur est limitée », explique notamment l'intéressé, qui raconte comment l'OM va mettre en place son maillage en Amérique du Sud.

Une surveillance accrue de l'AmSud ?

« (En Espagne), on a des personnes sur place qui font partie du réseau, des gens avec qui on travaille depuis longtemps et qui nous préviennent sur la situation d’un jeune joueur de Boca Junior ou de Colo-Colo, par exemple, susceptible de nous intéresser par sa progression et sa situation contractuelle. Si tous les éléments sont réunis, on se déplace, mais on a aussi des représentants là -bas à longueur d’année. Ils couvrent toutes les compétitions de jeunes, c’est leur spécialité. On n’hésite pas à en faire venir certains quelques jours à l’essai si les rapports sont vraiment concluants. C’est le seul moyen de faire de bonnes affaires, car dès qu’un Brésilien ou un Argentin commence à faire parler de lui, c’est trop tard, il est déjà hors de prix », détaille Salamanca. Un projet qu'on espère voir à l'Å“uvre à Marseille.

Arnaud Carond

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