Italie
OM – Mercato : Pjanic dans le dur à la Juventus, une idée pour Garcia ?
Le meneur de jeu bosniaque ne fait pas l’unanimité à Turin où son manque de caractère lui est reproché.
D’où l’idée d’un départ en fin de saison”¦
Une certitude pour commencer : la Juventus est un club patient où les dirigeants savent donner le temps à leurs recrues de faire leurs preuves. Les chances pour que Miralem Pjanic quitte donc le Piémont seulement six mois après y avoir posé ses valises sont par conséquent quasiment nulles. A la fin de la saison, en revanche, c’est une autre histoire. Car le meneur de jeu bosniaque déà§oit et si ses statistiques sont honorables (4 buts, 4 passes décisives toutes compétitions confondues), il s’avère qu’il n’a vraiment pesé sur le résultat d’un match qu’à une seule reprise (contre le Chievo Vérone).
Pas assez influent sur le jeu
Trop peu, forcément, pour un club comme la Juventus. Lors du choc à Milan il y a un mois, l’ancien Lyonnais a été bon tant que Paulo Dybala a été sur la pelouse. Lorsque l’Argentin est sorti, blessé, à la demi-heure, Pjanic n’a pas su prendre le jeu à son compte et les “Bianconeri” ont fini par perdre (0-1) un match qu’ils avaient pourtant bien en mains. Hier à Séville, la Juve s’est imposée nettement (3-1) mais, une fois encore, les stats du meneur ont été décevantes. Il n’a touché que 51 ballons, se contentant de jouer horizontalement et ne s’asseyant qu’à trois reprises à des passes longues.
Il coûterait moins de 32 M€
A Rome, déjà , les critiques s’abattaient sur lui à chaque fois que le niveau s’élevait. Alors, si les décideurs de la Juventus formulaient le màªme constat en fin de saison et décidaient de s’en séparer, l’Olympique de Marseille pourrait flairer la bonne affaire. Car, màªme s’il n’est pas performant dans les grands matches, Miralem Pjanic demeure un très bon joueur, largement au-dessus du niveau moyen de la L1. Et puis, il s’est épanoui sous le commandement de Rudi Garcia. Et, surtout, il coûtera moins de 32 M€, soit la somme versée par la Juve à Rome l’été dernier.
R.N.