A l’OM où ailleurs. Ce qui n’est pas une première.
L’affaire n’est pas récente. Et il est màªme fort probable que les supporters de l’Olympique de Marseille l’aient complètement chassé de leur mémoire. C’était lors de la saison 2010-2011, notamment marquée par le tonitruant début de saison du Stéphanois Dimitri Payet. Des buts à la pelle, un coup-franc décisif lors d’un derby remporté à Gerland, une sélection en équipe de France, Payet le Vert marchait alors sur l’eau. A tel point, d’ailleurs, que le Paris Saint-Germain était venu aux renseignements lors du mercato hivernal et lui avait màªme fait une proposition. Et que le Réunionnais avait quitté le Forez, le dernier jour du Mercato, pour rejoindre la capitale en train, tentant màªme de mettre la pression sur les dirigeants stéphanois et de signer un autre contrat.
L’affaire de l’époque ressemble étrangement à celle d’aujourd’hui. Avec un Payet qui, une fois encore, est pràªt à aller au bras de fer avec son club actuel. Plus de Saint-Etienne cette fois, encore moins de PSG. Juste, et c’est déjà beaucoup, un club de Premier League (West Ham), un entraà®neur exaspéré (Bilic) et un club dans l’attente (peut-àªtre est-ce l’Olympique de Marseille).
Seule certitude, il y a six ans, Payet n’était jamais allé au Paris Saint-Germain. Forte tàªte, il avait certes assumé son choix et avait accepté le risque d’àªtre sifflé par ses propres supporters. ‘C'est le passé et maintenant, je me concentre sur le présent. Je ne regrette pas. Le trait est tiré depuis quelque temps. Je n'appréhende pas du tout l'accueil des supporters.’ Six mois après, pourtant, c’est à Lille, et non à Paris, qu’il avait finalement poursuivi sa carrière. Preuve qu’en matière de football, désormais, les contrats veulent dire quelque chose. Et qu’ils ne permettent plus aux joueurs de faire ce que bon leur semble. West Ham, comme tout club de Premier League, a de l’argent, beaucoup d’argent màªme. Et pourra se passer de Payet si son entraà®neur le juge utile. Au vu de ses propos, tenus ce matin en conférence de presse, on doute fortement que Slaven Bilic passe l’éponge dans les tous prochains jours. Comme on doute que Payet parvienne à rejoindre le club désiré dans les mois qui viennent.
L.T.