OM : Morel sur un siège éjectable
Critiqué par les supporters depuis son arrivée il y a un an et demi, l’arrière gauche de l’OM Jérémy Morel serait désormais dans le collimateur de ses dirigeants, qui lui cherchent un remplaçant.
On aurait pu croire qu’un ancien Merlu n’éprouverait aucune difficulté à s’intégrer dans une ville comme Marseille, blottie contre l’océan. Et pourtant : recruté par Didier Deschamps à l’été 2011, Jérémy Morel n’est jamais devenu le ‘nouveau Jallet’ que certains annonà§aient à son arrivée, en référence à un autre ancien Lorientais, Christophe Jallet, arrivé au PSG en catimini pour en devenir l’un de ses cadres.
Un csc qui n’arrange pas son cas
Arrière latéral porté sur l’attaque, Morel a rapidement été pointé du doigt pour certains oublis défensifs, au point de devenir la tàªte de Turc du Stade Vélodrome, avec le degré d’injustice que ce genre de traitement implique. Le joueur avait d’ailleurs mal vécu cette période, comme il s’en est ouvert récemment.
Cette saison devait àªtre celle du renouveau. Mais après une première partie de saison correcte, à défaut d’àªtre brillante, le défenseur de 28 ans a eu la malchance d’inscrire un but contre son camp a priori évitable à Sochaux le week-end dernier (défaite 3-1). Suffisant pour que supporters et observateurs lui tombent à nouveau sur le râble.
M’Bengue dans le viseur
On ignore si cette bévue a influencé les dirigeants olympiens, mais il semble que ceux-ci aient décidé de recruter un arrière gauche. C’est le quotidien La Provence qui le confirme ce dimanche matin. L’idée n’est pas nouvelle puisqu’il y a une dizaine de jours environ, l’arrivée du Toulousain Cheikh M’Bengue en compagnie de son coéquipier Moussa Sissoko avait déjà été évoquée.
Le nom de Franck Tabanou, autre Toulousain, a également circulé. Bien qu’évoluant dans une position d’ailier gauche, celui-ci a débuté sa carrière un cran plus bas. Bref, quel que soit le nom de cette recrue éventuelle, il semble que Morel devra bientôt faire face à une concurrence accrue. Et si c’était cela, au fond, qui lui manquait jusqu’alors ?