Son ex-adjoint de Chelsea lui apporte quelques mises en garde.
Grand favori à la succession de Rudi Garcia sur le banc de l’Olympique de Marseille, André Villas-Boas (libre, 41 ans) séduit autant qu’il divise sur la Canebière. Sur le papier, l’ancien coach du FC Porto, de Chelsea, de Tottenham, du Zénith et de Shanghai est un nom mais l’intéressé n’a pas réussi partout et surtout n’entraà®ne plus depuis 18 mois.
A Chelsea, son caractère avait posé souci
Pour le site du Phocéen, Christophe Lollichon, qui a été son adjoint à Chelsea en 2011, dépeint « AVB » comme un technicien brillant, polyglote mais peu ouvert aux compromis… Ce qui a d’ailleurs expliqué son échec chez les Blues : « Il était très jeune (33 ans) et il n’était peut-àªtre pas pràªt pour un gros club comme Chelsea. Il a voulu tout chambouler et à§a a heurté la sensibilité anglaise et surtout les ténors de l’époque comme Terry, Lampard, Cole, Cech ou Drogba. Ce n’était pas très adroit, mais il n’est pas complètement responsable de la mauvaise saison que l’on a faite à l’époque. Au niveau jeu et entraà®nement, sa méthode était très proche de celle de Mourinho, màªme s’il souhaite avoir plus de possession. Malheureusement, il a peut-àªtre péché par un manque de préparation physique et c’est là -dessus que la saison se joue, notamment en Champions league ».
A Marseille, il faudra mieux gérer le relationnel
Et Lollichon prévient l’intéressé par rapport au contexte marseillais : « S’il vient à Marseille, il devra travailler là -dessus, car on connait l’OM et ses exigences. C’est possible, car c’est un type brillant, qui parle plusieurs langues parfaitement, dont le franà§ais, d’ailleurs. Il avait la confiance absolue de Mourinho, c’est donc quelqu’un qui a d’énormes qualités. Il apprend très vite, et il pourrait réussir à l’OM s’il parvient à se protéger ».
Arnaud Carond