Le quotidien L’à‰quipe retrace ce mercredi, avec force détails, la tentative de rachat de l’OM par des investisseurs iraniens.
On le sait depuis un peu plus de quinze jours, le successeur de Margarita Louis-Dreyfus aux commandes de l’OM devrait se nommer Frank McCourt. L’homme d’affaires américain, qui doit encore régler les derniers détails de la reprise du club, a màªme déjà désigné Jacques-Henri Eyraud comme le prochain président. Durant les semaines qui ont précédé cette annonce, il a souvent été question de l’intéràªt d’investisseurs iraniens. Une piste que confirme et précise L’à‰quipe ce mercredi.
Pellegrini, Leonardo et Luis Campos approchés
Concrètement, le projet Albatros, tel qu’il avait été nommé en coulisses, impliquait des investisseurs du Moyen-Orient (parmi lesquels la compagnie aérienne Iran Air) et d’autres pays étrangers, réunis au sein d’une société enregistrée au Luxembourg. L’ancien ministre Bernard Laporte, l’avocat Gilles Berès (qui a défendu, entre autres, les intéràªts de Franà§ois Hollande), un homme de réseau nommé Michel Goueffon ou encore Paulo Tavares, imprésario portugais, ont tour à tour servi d’intermédiaires.
Sous la houlette de ce dernier, le nom de Manuel Pellegrini (remplacé par Pep Guardiola sur le banc de Manchester City en fin de saison) aurait été évoqué pour endosser la fonction d’entraà®neur. Luis Campos (parti de l’AS Monaco en juin) se serait quant à lui vu proposer le rôle de directeur sportif, Leonardo celui de vice-président. à‰galement approché par l’équipe de McCourt, l’ancien homme fort du PSG n’aurait pas dit non aux approches iraniennes, laissant les négociations se poursuivre.
Des garanties financières insuffisantes ?
Doté d’un budget ‘pas illimité‘ selon L’à‰quipe, ce repreneur se serait heurté aux exigences d’Igor Levin et de la banque Rothschild. ‘Cette piste a vite été abandonnée, et pas pour des raisons politiques, confirme l’entourage de MLD dans le quotidien. C’est une chose de dire qu’on a des moyens, une autre de les montrer. Ils ont fait du bruit mais n’ont pas franchi les premiers paliers, ni rempli les tests de pré-qualification. Une dizaine de projets, au moins, étaient plus crédibles.’
Sylvain Opair