Ligue 1
OM : revente du club, investissement de McCourt… la suite des vérités d'Eyraud
Jacques-Henri Eyraud a accordé une interview aux médias pour faire le point sur la situation à l’OM. Ce nouveau volet est consacré aux enjeux plus économiques.
L'OM est-il étranglé par le fair-play financier ?
« Il va falloir que l’on respect notre engagement vis-à -vis du fair-play financier. à‡a va se faire sur la durée. Les règles sont claires: il y a aujourd’hui un plafond de pertes de 30 millions d’euros sur trois ans. Il va falloir qu’on arrive assez vite à l’équilibre pour qu’on rentre dans les clous, c’est fondamental pour nous. On doit respecter notre engagement et c’est aussi une contrainte qui est évidemment la mienne. J’ai parfois le mauvais rôle. (…) On doit absolument viser très haut en matière de performance sportive, tout en devenant une entreprise pérenne d’un point de vue économique.
Quel investissement réel pour McCourt ?
Je dirige une entreprise et un club avec l'objectif d'assurer une pérennité sur le long terme. Frank est irréprochable. Il a investi en trois ans plus que ces dix dernières années à l'OM. On a le devoir de lui assurer l'équilibre financier, c'est fondamental. Parallèlement, je dois aussi permettre à l'équipe d'atteindre ses objectifs tout en respectant les impératifs économiques de l'UEFA ou de la Ligue 1. Après, les résultats sont bons cette saison, la fréquentation au stade est en hausse, il y a autant de monde qui vient voir l'OM que Liverpool, pour donner un ordre de comparaison. On a besoin de sérénité pour que ce club redevienne un grand club. Il faut de la confiance. »
Le club sera-t-il cédé à terme ?
Frank McCourt n’est pas un dirigeant d’un fonds d’investissement. Il a bâti avec ses ancàªtres une entreprise familiale qui s’est développée de faà§on extraordinaire aux à‰tats-Unis et dans le monde entier. Il a une vision très familiale de l’investissement. (…) à‰videmment que toute cession n’est pas à l’ordre du jour. Malheureusement, dans notre secteur, on a des rumeurs régulières au gré de l’actualité. C’est dommage, il faut vivre avec. »