OM : transfert, poids, Thauvin… Payet évoque tous les sujets qui fâchent

Voilà un mois et demi que Dimitri Payet a débarqué à l’OM. Un transfert qui a fait beaucoup parler, d’abord parce que le meneur de jeu tricolore n’a pas hésité à aller au bras de fer avec les dirigeants de West Ham. Ensuite parce que des doutes entouraient son arrivée en raison d’une condition physique pas forcément optimale ou de relations conflictuelles avec son coéquipier Florian Thauvin, déjà présent au club il y a deux ans.

Autant de sujets que Payet évoque sans langue de bois ce vendredi matin dans les colonnes de L’à‰quipe.

Une lassitude à West Ham

‘Je n’avais plus envie de jouer les derniers rôles en Premier League. Notre faà§on d’aborder les matches, le système défensif mis en place, ne me plaisaient pas. Avec un 5-4-1 devant notre surface, je pouvais avoir toutes les libertés du monde, c’était compliqué de m’exprimer. On peut dire que je m’embàªtais, oui. Je traversais les matches sans prendre de plaisir. (…) Contre Hull à la maison, on gagne 1-0 mais ils tapent quatre fois les poteaux. Dans le vestiaire, tout le monde était content alors que l’homme du match, ce jour-là , avait été le poteau. Je me suis dit que je n’aurais plus de marge de progression. Au contraire, je risquais de régresser. Il fallait un autre challenge.’

L’influence de sa famille

‘Mon épouse ? C’a été un poids de plus dans ma décision. Quand je suis bien sur le terrain, c’est que tout va bien en dehors. Quand c’est compliqué au niveau familial, cela vous empàªche d’àªtre à l’aise dans votre job.’

Un problème de poids à son arrivée

‘Personnellement, je retrouve des sensations, à§a me fait du bien. Ce n’est jamais évident de disputer des matches quand on n’est pas en forme. (…) Si j’ai maigri ? J’ai séché, on va dire. Je retrouve mes jambes, des sensations devant le but ou dans mes passes.’

Ses relations avec Florian Thauvin

‘à‡a se passe très bien. Je m’étais dit que si je signais à Marseille, on allait devoir s’expliquer sur le passé. Mais je n’ai màªme pas eu besoin de le faire, car au bout de quelques jours, simplement en regardant l’entraà®nement, j’ai vu qu’on avait compris tous les deux. On a plus à gagner à jouer ensemble qu’à se faire la guerre. On a pris deux ans de plus aussi, on est peut-àªtre un peu moins cons qu’avant. (…) Flo sait aussi tirer les corners et les coups francs. Donc il faut se mettre d’accord. Le coach est là aussi pour donner des directives.’

Sylvain Opair