Nous suivre
Image par défaut

Divers

OM – Valère Germain : « J’aurais dû être plus décisif quand il le fallait »

Après une première partie de saison difficile du côté de l’Olympique de Marseille, Valère Germain a fait le point sur son bilan à la mi saison ainsi que sur la spécificité de Marseille.

Valère Germain a connu une première partie de saison peu commune. Flamboyant lors de la préparation estivale et des toutes premières rencontres de la saison en Ligue Europa, il a ensuite connu une période bien plus délicate à gérer à l’OM. En effet, il a disparu un temps des plans de Rudi Garcia qui a privilégié un 4-2-3-1 lors du match face à Amiens (2-0, le 17 septembre). Depuis quelques semaines, il a cependant réussi à retrouver une place de titulaire, mais que ce fut difficile. Il revient dans une interview accordée à l’Equipe sur la difficulté d’àªtre attaquant à l’OM ainsi que sur ses difficultés personnelles lors de la première partie de la saison. Morceaux choisis.

Sur les raisons de sa relégation sur le banc

J’ai eu la chance de faire une bonne préparation, d’àªtre décisif au mois d’août (2 buts et 3 passes décisives toutes compétitions confondues). Malheureusement ৒a a moins bien tourné sur deux matchs (à Monaco, 1-6, le 27 août, et puis contre Rennes, 1-3, le 10 septembre), et le coach a décidé de changer de système de jeu (en 4-2-3-1) pour le déplacement à Amiens (2-0, le 17 septembre). L’équipe a bien tourné et Clinton (Njie) a marqué deux buts ce jour là , donc il n’a pas touché l’équipe. Et moi, j’ai moins joué jusqu’à fin novembre’.

Sur la manière de ne pas sombrer

‘C’est compliqué, tu joues moins, donc tu as moins d’occasions de marquer. Et moins tu marques, moins tu as de chance de jouer. Chaque fois que je rentrais, j’avais des situations, mais j’avais peut àªtre moins le geste juste, moins de réussite aussi. C’est moi le premier responsable, j’aurais dû àªtre plus décisif quand il le fallait. J’avais juste besoin d’enchaà®ner avec l’équipe des titulaires, ce que j’ai pu faire à partir du match de Montpellier (1-1, le 3 décembre). Je ne suis pas trop le genre à douter, et puis je savais que le staff, le coach, mes coéquipiers avaient la confiance en moi. Dans ces périodes là , on ne doute pas de soi, mais on se demande si quelqu’un ne nous a pas jeté un sort. Quand tu tires, il y a toujours un pied qui traà®ne alors que, d’habitude, à§a rentre… Il n’y a pas de secret, il faut toujours continuer à travailler. J’ai demandé plus souvent du rab aux entraà®neurs adjoints. Au lendemain du déplacement à Metz (3-0, le 29 novembre), on avait eu un jour de repos et j’avais demandé à venir malgré tout. Je m’étais retrouvé tout seul à la Commanderie avec le préparateur physique pour bosser devant le but. Derrière, j’avais joué à Montpellier et j’avais pu enchaà®ner. (…) Ce sont des périodes chiantes à vivre, c’est vrai, mais je savais que à§a allait tourner. Je n’avais pas perdu mes qualités en deux ou trois mois’.

Sur la spécificité du rôle d’attaquant

‘On a un rôle un peu différent des autres joueurs, c’est vrai. On doit àªtre décisif. C’est un rôle difficile, mais quand à§a marche, c’est magnifique. Chaque poste a ses spécificités, mais nous, en plus de faire un bon match, on doit marquer.’

Sur le contexte marseillais et le rôle de son père (qui a joué à l’OM)

‘On a parlé, bien sur, il m’a encouragé. Mais en juillet-août, à§a se passait bien, et je ne me suis pas pris pour un autre, comme je ne me suis pas enterré quand ৒allait moins bien. J’ai eu cette chance aussi que mes coéquipiers et le public soient derrière moi.’

Charlie COURRENT

Plus d'informations Plus d'articles