Discret mais efficace. C'est dans ce double costume qu'Andoni Zubizarreta travaille depuis son arrivée à l'OM fin 2016. Recruté pour trouver des nouveaux joueurs, le directeur sportif aimerait toutefois pouvoir élargir ses compétences comme il a pu le faire avec réussite dans ses expériences en Espagne. Malheureusement, il ne trouve pas au sein du club phocéen les màªmes dispositions à l’heure actuelle.
« Il y a beaucoup de pièces qui, parfois, ne sont pas bien connectées »
« Ici, il manque du lien entre les différentes composantes. Entre la formation et le club, entre la formation et l’équipe première, entre l’équipe première et le club, entre le secteur de recrutement et la formation… Il y a beaucoup de pièces qui, parfois, ne sont pas bien connectées, a-t-il noté dans L'à‰quipe. Ce qui m’a le plus surpris, au niveau interne, c’est que notre centre de formation n’a pas de stade où il peut jouer, un ou plusieurs terrains pour les catégories inférieures. Quand je venais à la Commanderie le samedi ou le dimanche matin, à§a me surprenait beaucoup de n’y trouver personne. On doit tirer le maximum des structures dont on dispose, et on a celles-ci. Quand je parle de faire du lien, un enfant de quatorze ans qui vient jouer à Lezama (où s’entraà®ne l’Athletic Bilbao) ou à Villarreal pendant l’entraà®nement des pros, et ensuite demande un autographe à un joueur qui sort de la formation, à§a fait en sorte que les choses ne soient pas que des mots ou des projets. à‡a les rend tangibles : les enfants peuvent voir des gens qui étaient comme eux. Et du côté des pros, les joueurs sont plus au courant de ce qui se fait dans les catégories inférieures. à‡a crée un esprit de club. »
JP