Bien que Lassana Diarra a remporté son procès devant la Cour européenne, la FIFA se satisfait d'éviter une jurisprudence qui aurait mis l'économie du football à mal.
Alors que la Cour Européenne de justice a donné raison à Lassana Diarra et à la FIFpro dans le litige qui l’opposait à la FIFA, cette « victoire totale » du Français (dixit son entourage) n’est pas non plus vu comme une défaite cuisante pour l’instance… qui a réagi par communiqué.
« La FIFA a pris note de l'arrêt rendu aujourd'hui par la Cour de justice de l'Union européenne dans le cadre de l'affaire impliquant le joueur Lassana Diarra. La FIFA est satisfaite que la légalité des principes clés du système de transfert ait été reconfirmée dans la décision d'aujourd'hui. Le jugement ne remet en cause que deux paragraphes de deux articles du règlement de la FIFA sur le statut et le transfert des joueurs, que la juridiction nationale est désormais invitée à examiner. »
En clair, si le règlement de la FIFA est aujourd’hui une entrave à la libre circulation des travailleurs et enfreint le droit de l’UE à l’heure actuelle, il n’y aura pas de révolution et de prise de pouvoir total par les joueurs.
L’instance a simplement été invité à modifier deux articles de son règlement. Le séisme annoncé sur le football européen et mondial n’aura pas lieu et les clubs, dont l’économie est basée sur le trading, pourront encore continuer à valoriser leurs « actifs » comme ils l’entendent…
Bien que Lassana Diarra a remporté son procès devant la Cour européenne, la FIFA se satisfait d'éviter une jurisprudence qui aurait mis l'économie du football à mal. Il n'y aura pas de révolution mondiale sur le marché des transferts.
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