AS Monaco
AS Monaco : les 3 clés de l'énorme exploit réussi à Arsenal (1-3)
Auteur d’une prestation de très haut vol (1-3), l’AS Monaco est allée s’imposer sur la pelouse d’Arsenal et a pris un solide avantage avant le 8e de finale retour à Louis II.
Retour sur cet exploit authentique.
Abdennour a muselé les attaquants d'Arsenal
Toute la défense de l'AS Monaco (meilleure défense de C1) a réalisé une grande prestation mais s'il fallait ressortir un joueur, ce serait Aymen Abdennour. Lui qui vient de se « vendre » à Tottenham a parfaitement réussi son coup d'auto-promo en livrant un match de haut niveau. Très présent dans les duels et vraiment impressionnant physiquement, il avait décidé que personne ne passerait. Pas màªme les fusées Alexis Sanchez et Danny Welbeck. Olivier Giroud en a aussi fait les frais et a été sorti à l'heure de jeu. à‰coeuré, il a sans doute prouvé sur ce match qu'il n'était pas un attaquant de classe mondiale.
L'AS Monaco, pas au complet, était encore meilleure
Touré dans le couloir droit, Fabinho en sentinelle, Kurzawa et Ferreira-Carrasco sur le banc… L'équipe monégasque était décimée à l'Emirates Stadium mais ces absences ont finalement servi le collectif. Toute l'équipe s'est en effet mise au diapason et a affiché une assurance et une maturité assez inconcevables à ce niveau. En plus, les éléments expérimentés, notamment Joao Moutinho, excellent métronome de l'entrejeu, ou Dimitar Berbatov, buteur et premier défenseur, ont été de vrais guides. Cette fraà®cheur mentale a également servi à tenir la distance quand les Gunners ont manqué de carburant dans le dernier quart d'heure.
Des contres totalement meurtriers
Partant de loin derrière, et proprement, les contre-attaques monégasques ont fait très mal à l'arrière-garde lente d'Arsenal, notamment cet axe qui semble traà®ner une caravane. Impulsés par les récupérations et le muscle de l'excellent Geoffrey Kondogbia, clairement de retour à son niveau du FC Séville sur ce match, les contres ont presque tous été dangereux. Ajoutez à cela une forte propension à lâcher quelques frappes de loin, ce qui n'est pas toujours le cas en Ligue 1, et vous comprendrez que David Ospina a vécu un petit cauchemar dans les cages des Gunners : trois buts, trois contres assassins.
